La femme et/est l’écologie

8 mars 2011,

A l’occasion de la Journée de la Femme nous reproduisons cet article publié dans le  Sauvage n° 43, 1er juillet 1977


La femme semble plus douée que l’homme pour pratiquer l’écologie : son corps sait s’adapter aux modifications de l’environnement et son esprit perçoit avec acuité les choses du quotidien, les vibrations de la vie.

Un manifeste d’Anne-Marie de Vilaine, avec le concours bénévole de Sandor Ferenczi et Virginia Woolf.

La femme et l’écologie… Pourquoi pas la femme est l’écologie ? L’organisme féminin et les valeurs féminines pourraient très bien symboliser l’écologie aujourd’hui : la femme s’érige comme un manque qui est en passe de dominer (plutôt de miner) notre civilisation bien davantage que le symbole phallique omniprésent.

Si l’écologie, c’est d’abord rétablir et préserver l’équilibre naturel de la planète en instaurant les relations de l’homme et de l’environnement — et des hommes entre eux — sur un mode d’adaptation mutuelle et non unilatérale, un véritable renversement des valeurs est devenu nécessaire.

Conquérir, exploiter, tirer profit… Depuis l’origine des temps, l’homme a continué sur sa lancée. Il est maintenant au sommet de la spirale folle du progrès, prêt à basculer dans le cosmos, tant il a perdu contact avec la terre. Homme-machine, il a des choses de la vie (et de la mort), de son prochain et des rapports humains, une notion plutôt abstraite, aussi confie-t-il à des spécialistes le soin d’analyser, et si possible, de prévoir et de codifier ces phénomènes dérangeants. D’où l’essor des sciences humaines…

« Restée sur terre », la femme a maintenu un contact plus intime — que son insertion sociale rend de plus en plus difficile — avec la nature (le corps, la vie, la mort), à travers l’enfantement, l’élevage des enfants, les tâches quotidiennes, mais, nulle part dans la société, elle ne se sent exprimée. Au contraire. « Il semble que nous soyons seules au milieu d’une société indéchiffrable », écrit Virginia Woolf dans Trois Guinées[1], qui vient seulement d’être traduit en France et qui fit scandale à sa parution en 1938, parce que l’auteur avait osé y comparer l’oppression des femmes à la répression nazie, leur reconnaissant les mêmes racines, et un même but : l’exploitation. « Derrière nous s’étend le système patriarcal avec sa nullité, son immoralité, son hypocrisie, sa servilité. Devant nous s’étendent la vie publique, le système professionnel, avec leur passivité, leur jalousie, leur agressivité, leur cupidité. L’un se referme sur nous comme sur les esclaves d’un harem, l’autre nous oblige à tourner en rond, telles des chenilles dont la tête rejoint la queue… autour de l’arbre sacré de la propriété… », écrit encore Virginia dans Trois Guinées.

Comment les femmes peuvent à la fois « entrer dans la vie professionnelle et demeurer en même temps des êtres humains civilisés, qui refusent la guerre ? », se demande Virginia Woolf. Elle définit quatre grands principes auxquels les femmes doivent rester fidèles si elles ne veulent pas être complices de « cette société dénaturée, où tous les champs de la pensée, de l’émotion, de la sensation sont d’avance codés. Où le dogme règne. Un dogme issu de l’impérialisme masculin et le consacrant »[2] : la Pauvreté (gagner assez d’argent pour être indépendante, s’épanouir physiquement et moralement. Mais pas un sous de plus), la Chasteté (remplacer la chasteté corporelle par la chasteté mentale : ne pas vendre son esprit pour de l’agent), la Dérision (préférer le ridicule, l’obscurité, la censure à la célébrité et refuser les titres et les diplômes), la Liberté à l’égard des loyautés artificielles (refus de l’orgueil, de son pays, de sa religion, de son collège, de sa famille, de son sexe).

Mais naturellement, lorsque Virginia Woolf exposa au début de la dernière guerre de telles idées, on parla d’un accès de colère, d’une plaisanterie. Aujourd’hui, même si elle est à nouveau « à la mode », notre société du spectacle, notre société de consommation ne la prend pas plus au sérieux. Pourtant, jamais sa pensée n’a été plus actuelle, et elle devrait inspirer ceux qui pensent que l’avènement d’une morale écologique, plutôt de cette révolution morale qu’est l’écologie, est devenu indispensable…

J’ai trouvé chez un autre écrivain, qui n’a en commun avec Virginia Woolf  que l’obsession de l’eau, une pensée androgyne, et des idées qu’on ne prenait pas vraiment au sérieux, ce qui pourrait être le fondement biologique et psychanalytique d’une pensée écologique. Il s’agit de Sandor Ferenczi, ami et disciple de Freud, qui fut à l’origine de la médecine psychosomatique. En relisant son ouvrage le plus audacieux et le plus discuté Thalassa, psychanalyse des origines sexuelles[3], j’ai compris d’où me venait cette obscure intuition que la femme était intimement liée à l’écologie, qu’elle était l’élément absent d’un dialogue indispensable à une évolution positive de la crise actuelle.

Ferenczi émet l’hypothèse que « la régression thalassiale », c’est-à-dire « l’idée d’un désir de retour vers l’océan abandonné dans les temps anciens » est à l’origine de la vie sexuelle. Selon lui, la grande catastrophe de l’assèchement (dont le déluge serait le symbole inversé) aurait obligé le poisson, ancêtre de tous les vertébrés, et donc de l’homme, à développer pour sa survie des organes sexuels permettant « d’organiser la fécondité interne et le développement à l’intérieur du corps de la mère ». La motivation profonde de cette importante évolution étant le désir de rétablir le mode de vie perdu (l’existence aquatique à l’intérieur de la mère, humide et riche en nourriture). « La mère est donc, en réalité, le symbole de l’océan et son remplacement partiel, et non inversement », et le poisson dans l’eau symbolise à la fois le pénis, et l’enfant dans le sein maternel. Quant à l’acte sexuel, il commémorerait le plaisir d’avoir triomphé d’une situation périlleuse en nous permettant de revivre successivement « les plaisirs de l’existence intra-utérine, l’angoisse de la naissance et la joie d’avoir échappé sain et sauf au danger ».

Selon Ferenczi, le rôle de la terre et de la mer aurait donc été réellement celui de précurseur de la maternité, puisque ces deux éléments auraient enveloppé, protégé et nourri nos ancêtres animaux. Le symbolisme maternel de la terre se rapportant à une période plus tardive « lorsque le poisson rejeté sur la terre ferme après l’assèchement des mers, se contentant de l’eau filtrant à l’intérieur de la terre, a pu végéter jusqu’à sa transformation en amphibie… »

Les hypothèses de Ferenczi donnent un sens beaucoup plus profond au parallélisme qu’on ne peut s’empêcher d’établir entre l’attitude de l’homme vis-à-vis de la femme et vis-à-vis de la nature, et la crise que celle-ci a occasionnée dans les deux cas, surtout si l’on accompagne l’auteur de Thalassa dans sa réflexion sur la façon dont s’est opérée, à l’origine, la différenciation des sexes. Ferenczi imagine que les deux sexes, confrontés à la catastrophe de l’assèchement, ont senti s’éveiller en eux le même besoin de mettre à l’abri à l’intérieur d’un organisme humide et nourricier leurs cellules germinales, et ont développé tous deux un appareil sexuel mâle. La femme serait sortie vaincue du combat qui les aurait opposés « et c’est à elle qu’aurait incombé servitudes de la maternité et le rôle passif de la génitalité mais elle aurait su compenser ses peines en trouvant le bonheur dans la féminité et la maternité… »

On reconnaît bien là le paternalisme freudien, mais Ferenczi nous surprend en ne tirant pas parti d’une telle hypothèse pour prouver la supériorité du sexe masculin sur le sexe féminin. Au contraire. « La femme serait un être plus complexe physiologiquement et psychologiquement, plus différencié et plus hautement évolué, c’est-à-dire mieux adapté à des situations plus complexes ».

Alors que la femelle a su s’adapter non seulement aux difficultés nées du milieu ambiant, mais à la brutalité du mâle, « le mâle s’étant soustrait aux nécessités de l’adaptation, serait resté plus primitif ». Pour contenir cette primitivité plus accentuée, « il aurait développé davantage son intelligence et créé les lois rigoureuses de la logique, de l’éthique, de l’esthétique, dont la femme (créature plus fine et plus sensible, et consciente de sa valeur intime), fait peu de cas ». C’est pourquoi, conclut Ferenczi, l’adaptation autoplastique de la femme (son corps s’est adapté aux circonstances modifiées) ne mérite pas moins l’admiration que l’adaptation alloplastique de l’homme (qui a modifié le monde extérieur de façon à rendre inutile sa propre modification corporelle).

Si s’« adapter », cela veut dire renoncer aux objets habituels de satisfaction et s’accoutumer à de nouveaux objets, donc transformer une perturbation en satisfaction, il semblerait alors que la femme soit plus douée que l’homme pour s’adapter à une situation nouvelle et, en particulier, à la crise écologique actuelle. La solution à la crise actuelle impliquant éventuellement une tendance plus régressive qu’expansive (suppression ou diminution de la consommation de certains objets, renoncement à certaines satisfactions), l’abandon d’une tendance à agir sur, à modifier ce qui est extérieur à soi, en faveur d’une attitude d’adaptation et de compréhension très fine du milieu, en procédant par raisonnement analogique et par mimétisme, la possibilité de transformer en jouissance certaines privations, certains manques et enfin la nécessité d’établir un mode de relation différent, un langage nouveau entre les êtres humains.

En plongeant (et Dieu sait si j’aime l’eau) dans Thalassa, j’ai trouvé au fond de la mer(e) originelle tous ces trésors, tous ces arguments en faveur d’une féminité retrouvée, que j’ai — comme beaucoup de femmes de ma génération — étouffée, mutilée, ou niée avec la complicité de la société. Pour moi, tout se passait comme si pour créer, pour m’affirmer aux yeux des autres et à mes propres yeux, il fallait faire semblant d’être un homme. Lorsque j’écrivais à la première personne, j’oubliais toujours l’accord au féminin, l’e MUET. Mon corps n’était jamais en accord avec mes pensées, mes actes, mes gestes. Il se mettait en travers de mes projets. Alors je le maltraitais, je le blessais au propre comme au figuré avec des bicyclettes d’hommes trop hautes, des blue-jeans trop serrés. C’est seulement lorsque j’ai attendu mon premier enfant que mon corps m’a paru plus important que la société. Il me semblait que j’étais à moi toute seule (ou plutôt que nous étions à nous deux) la société… Mais jusque-là, que de défis inutiles et fatigants je m’étais lancée à moi-même pour me prouver que je pouvais, comme un homme, bêcher, fendre du bois, monter un col à vélo, parler ou écrire doctoralement… Maintenant, lorsque j’arrose une plante, que je nourris un enfant ou un animal, je sais que je nourris en même temps quelque chose en moi, une sorte d’humus dans lequel s’enracine ma pensée… C’est pourquoi, me semble-t-il, il sera toujours un peu plus difficile, pour une femme, de créer ; son  génie propre ne lui permet pas, comme les hommes, d’escamoter complètement cette quotidienneté qui n’est autre que la maintenance de la vie.

Pour que l’écologie, cette morale révolutionnaire, entre dans les mœurs, il est donc indispensable que les femmes soient avant tout elles-mêmes et ne cherchent plus à imiter les hommes, tout en se sentant libre de laisser s’exprimer l’homme qui est en elles. De même les hommes devraient-ils se permettre bien davantage de laisser parler la femme qui est en eux. Par crainte de l’homosexualité, on a empêché notre bisexualité de s’exprimer. On nous a mutilés, on a mutilé notre nature originelle, on a remplacé sa force créatrice par une créativité artificielle.

« Dans un homme — qui est un homme —, la partie féminine du cerveau doit jouer son rôle ; et de même faut-il qu’une femme soit en rapport avec l’homme qui est en elle. C’est peut-être cela que Coleridge voulait dire quand il écrivit qu’un grand esprit est androgynePeut-être un esprit purement masculin est-il incapable de création, de même qu’un esprit purement féminin. L’art de la création demande pour s’accomplir qu’ait lieu dans l’esprit une certaine collaboration entre la femme et l’homme. Un certain mariage des contraires doit être consommé… », écrit Virginia Woolf dans Une chambre à soi. Et s’adressant aux femmes, elle écrit plus loin : « Il est beaucoup plus important d’être soi-même que quoi que ce soit d’autre. Ne songez pas à influencer les autres, voilà ce que j’aimerais vous dire si je savais comment donner à ces mots une sonorité exaltante. Pensez aux choses en elles-mêmes. »

Cette injonction si simple, si modeste, comme elle est révolutionnaire dans ce monde où les idées, comme les hommes (et bientôt les plantes, les animaux les paysages), ont à peine le temps d’être, de s’épanouir, qu’ils sont déjà récupérés, déviés, déformés, incarcérés dans le réseau de lois, fait d’impératifs et d’interdits, sorte de barbelés invisibles et permanents à l’intérieur desquels la société contient les forces qu’elle qualifie d’irrationnelles, qui sont celles qui relient l’homme à la nature, sa féminitude ! Cette féminitude qui devrait maintenant s’exprimer, jouer un rôle, imprégner non seulement la pensée contemporaine et l’esprit des lois, mais les mœurs actuelles. Mais laissons encore une fois parler Virginia Woolf : « Il suffit d’entrer dans n’importe quelle chambre, dans n’importe quelle rue pour que se jette à votre face toute cette force extrêmement complexe de la féminité… Les femmes sont restées assises à l’intérieur de leurs maisons pendant des millions d’années si bien qu’à présent les murs mêmes sont imprégnés de leur force créatrice ; et cette force créatrice surcharge à ce point la capacité des briques et du mortier qu’il lui faut maintenant trouver autre chose, se harnacher de plumes, de pinceaux, d’affaires et de politique. Mais le pouvoir créateur des femmes est très différent du pouvoir créateur des hommes… Il serait infiniment regrettable qu’il se trouvât entravé ou gaspillé, car il a été gagné par des siècles de la discipline la plus rigoureuse et rien n’existe qui puisse prendre sa place. »[4]

Hélas, quarante-huit ans plus tard, non seulement la force créatrice des femmes ne s’est toujours pas exprimée dans la société, mais elle est de plus en plus entravée et gaspillée par les doubles journées que sont obligées d’assurer celles qui doivent à la fois perpétuer la société (porter et élever des enfants) et apporter leur contribution économique (exercer une activité professionnelle). Piégées, la majorité des femmes ne peuvent réagir qu’en tuant en elles la féminité : soit elles imitent les hommes et deviennent de plus en plus organisées à la maison et de plus en plus « efficaces » au bureau, soit elles se vautrent avec une délectation morose dans une caricature de la féminité et s’enferment dans le ghetto des frustrées au foyer, en proie au supplice de Tantale orchestré par les mass media et souffrant du « complexe de Buridan » devant l’infinité des choix quotidiens qui leur sont proposés. Une minorité d’entr’elles, et notamment les privilégiées, celles qui exercent des professions intellectuelles, ont commencé à s’exprimer, à se révolter depuis Mai 68 et la naissance du M.L.F. Depuis, les contraintes de plus en plus grandes de la vie quotidienne ont nourri et renforcé chez beaucoup (notamment chez les femmes, les jeunes, les marginaux) le ras-l’bol qui était à l’origine de Mai 68, pour déboucher sur une nécessité plus largement ressentie de mettre enfin « l’imagination au pouvoir », de changer la vie. La poussée écologique des dernières élections en est la preuve. Ces candidats — et ces nombreuses candidates — qui essayaient de sortir du ronron des promesses et du langage électoral habituel, pour trouver d’autres solutions, un autre langage, d’autres finalités, ont séduit « un pourcentage non négligeable » d’électeurs, parmi lesquels il y avait beaucoup de femmes.

Les femmes ont senti qu’elles avaient un rôle à jouer dans cette révolution sans violence, sans drapeaux ni slogans, qui mettait l’accent sur des problèmes quotidiens, ponctuels, elles ont senti qu’elles avaient rendez-vous avec une histoire qui pour une fois les concernait, une histoire parallèle qu’elles vivaient depuis longtemps à côté des hommes et qui n’avait aucun rapport avec celle qu’on commémorait dans les cérémonies officielles.

Elles en ont assez d’être hagardes, anxieuses, coupables parce que, gardiennes de la vie, elles sentent la vie leur échapper — la leur, ou celle de leurs enfants — tandis qu’elles s’épuisent à parcourir ce labyrinthe (cette succession d’impasses) qui ne tient aucun compte de la nature, des besoins, des tâches des femmes, qu’est la société conçue par et pour l’homme. Elles ne veulent ni se laisser envahir par la pollution, ni reproduire à l’intérieur d’elles-mêmes le ghetto fait d’intolérance, d’impatience, d’agressivité et d’égoïsme qui les entoure. « Pas le temps ! », se surprennent-elles à crier toute la journée aux enfants, aux maris, aux parents, aux vieillards, aux malades et aux isolés. Et cela leur fait peur, car ce cri discordant ressemble un peu à ce « Viva la muerte ! » que criait le général franquiste Milan Astray pendant la guerre d’Espagne… Nous manquons toutes de temps, nous ne savons où le trouver, nous le perdons beaucoup, nous en gagnons peu. On nous prend notre temps, mais nous ne le prenons jamais, et nous nous sentons flouées, aussi en sommes-nous avares… La principale caractéristique de notre temps serait donc d’en manquer… donc de manquer la vie, notre vie…

Le lamentable déballage des dernières élections municipales n’a fait qu’accroître chez beaucoup de femmes ce sentiment d’aliénation, et lorsqu’elles ont enfin entendu des gens qui parlaient autrement, qui utilisaient des mots, des concepts qui les concernaient, qui osaient introduire les « choses de la vie » dans ces jeux d’hommes, ces joutes ridicules dans lesquelles on prostitue le langage en l’utilisant comme une arme, alors qu’il doit servir avant tout à communiquer, semer, féconder, elles ont découvert tout à coup l’autre face de leur lassitude, de leur dégoût, de leur impuissance. La face positive.

C’est ainsi, du moins, que j’ai personnellement vécu l’apparition des « verts » sur la scène politique. Il existait donc des gens qui, comme moi, avaient envie de se battre pour la vie dans un monde anti-vie. Pour la première fois, je découvrais une « cause » qui ne trahissait ni mon corps, ni mon sexe, mais au contraire s’y enracinait. La femme est l’écologie ? Oui, dans une première étape. La femme doit s’exprimer pleinement dans le monde d’aujourd’hui pour que les valeurs féminines cessent d’être écrasées par les valeurs masculines et qu’une pensée androgyne et créatrice puisse naître, qui sera le fondement d’une morale écologique. L’homme et la femme doivent à nouveau trouver un ajustement fécond pour sauver le monde de la grande catastrophe de la pollution.

A.-M. V.


[1] Éditions des Femmes

[2] L’autre corps, par Viviane Forrester, introduction à Trois Guinées

[3] « Un des livres les plus libérateurs de notre temps » d’après N. Abraham dans sa préface à l’édition de la Petite Bibliothèque Payot qui vient d’être réimprimée.

[4] Une chambre à soi, Gouthier. Coll. « Femmes »