Montebourg/Onfray

24 septembre 2011,

par Christophe Chelten

Lorsque l’un vient soutenir l’autre on ne peut que s’en féliciter. Car ils sont l’un et l’autre estimables. Très.

Pour le moment c’est Arnaud Montebourg qui nécessite soutien. Il navigue de manière un peu floue entre ses concurrents socialistes. Il manque encore de charisme oratoire mais ne manque pas d’idées. Il a surtout le mérite vis à vis  des quatre autre, d’analyser le monde où nous entrons de manière lucide. Ses prises de position écologiques se limitent pour le moment au domaine de l’énergie. Apparamment il n’a pas compris que l’écologie est la donnée fondamentale, incontournable de la nouvelle politique. Il croit encore à la prééminence de l’homme vis à vis de la nature. Il n’a pas compris que l’homme appartient à la nature et en dépend à chaque seconde, pour respirer, manger, déféquer… pour déterminer sa politique énergétique, économique, démographique…

Mais il semble devoir être le plus apte à comprendre ce qui se passe dans la mesure où il préconise le changement. Ce que ne font pas ses concurrents qui veulent seulement réchauffer le potage mittérandien dans la vieille casserole socialiste et mondialiste.

Onfray dans un article un peu obscur du Monde, daté du vendredi 23 septembre, lui apporte son adhésion pour les primaires socialistes tout en admettant qu’il ne votera pas pour lui aux présidentielles. Ils se sont rencontrés à Argentan, le fief Onfray et ont partagé leur goûts pour les vraie tomates disparues du marché et remplacées par de honteux ersatzs de couleur rouge. Puisse leur collaboration aller au delà des tomates.

Ces deux là sont à observer de près.
C.C.