Ayrault et son feu de bois

25 décembre 2012,

par Christophe Chelten

Notre premier ministre entretient de ses propres mains un feu de bois dans la cheminée Louis XV de son bureau à l’hôtel Matignon. Des photos en témoignent dans Paris Match. En ces temps de désespérance et de ciel bas voilà une bonne nouvelle qui vient s’ajouter à l’annonce des jours qui rallongent. Cet homme, qui décide entre autres, de l’affectation du produit de nos impôts laisse se manifester ses pulsions primitives et même s’y complaît.

Par la même occasion on trouve dans cette information la confirmation que le feu de bois n’est pas interdit à Paris, comme certains esprits chagrins le laissaient croire depuis un moment.

Cet homme n’est pas non plus insensible au charme de la vie rurale. Sans en revenir à la bougie, il a besoin de la présence d’un élément fondamental de la vie de ses ancêtres erectus. Sans parler de l’économie de carburants issus de ressources fossiles non renouvelables.

On le soupçonnerait même, le soir, après avoir admis de négocier le retrait des CRS qui se les gèlent à NDDL, de faire sauter des marrons dans la poêle ad hoc, avec quelques amis proches, qui sait, membres de son gouvernement. Filipetti? Montebourg? Sapin?… en buvant une bouteille de cidre bouché.

Cet homme, malgré ses costumes trois pièces, ses chaussures Church, son air de maîtriser la crise économique, de se foutre de l’opinion de Moody’s, est peut-être accessible à la réflexion.

Petites observations, grandes déductions, mais il n’y a pas de fumée sans feu.