Boeing poisson d’avril

17 mars 2014,

par Christophe Cheltenimages

Escamoter un Boeing semble impossible dans notre époque de maîtrise technologique de l’espace planétaire. Et pourtant? Qu’il ait été subtilisé par des rigolos en avance sur le 1er avril ou qu’il ait été envoyé en pièces détachées vers les fonds océaniques, ils ont pour le moment bien réussi leur coup.

Un Boeing ça atterrit sur 1,5 km de dur, même en terre. L’article se trouve un peu partout.

J’aimerais privilégier cette hypothèse de rapt latéral, la moins traumatisante pour les passagers. Même s’ils se retrouvent dans le désert Australien. On rentre enfin dans le domaine de la fantaisie à la Ubu ou Lewis Carroll ou Gaspard Proust … Rien de plus fastidieux que d’arriver dans l’aéroport prévu ou de se faire désintégrer.

Cette fois nous voilà revenus dans le vaste domaine de l’aventure, de l’imaginaire.

La mondialisation de l’information, de l’informatique et autres mécaniques laisse des espaces de terra incognita où peuvent encore s’ébattre quelques fumistes éclairés. Espérons que cette hypothèse soit la bonne. Solution à espérer le 1er avril. Ce serait le plus grandiose 1er avril de l’histoire du genre.

C.C.