Archive pour décembre 2014

Ecologie d’écologues

14 décembre 2014,

LoupPour toutes les personnes qui se demandent à quoi servent les loups.

Pour celles qui pensent qu’un écosystème équilibré c’est bien mais ne savent pas vraiment pourquoi.

Pour se souvenir de ce qu’est la biodiversité, au juste.

Un petit film intitulé “Comment les loups changent les rivières” en version originale sous-titrée, commentée par George Monbiot, journaliste au Guardian, sur les conséquences de la réintroduction du loup dans le parc de Yellowstone.

C’est ici sur youtube !

                                                               Le Sauvage

Adieux à la croissance verte

13 décembre 2014,

ImageJ=1.38xProduire plus en dégradant moins l’environnement : telle est la perspective incarnée par le concept de découplage. En des temps où la crise écologique s’aggrave et où la croissance économique fait défaut, il accompagne l’espoir d’une « croissance verte » qui associerait retour au plein emploi, progression du pouvoir d’achat et réponse aux défis environnementaux.

Tout le problème est que ce miracle, nous expliquent les auteurs, ne s’est encore produit nulle part à ce jour. En outre, à étudier les ressorts de la croissance passée, on constate qu’elle a été étroitement dépendante d’une énergie abondante et bon marché. Si nous voulons éviter une décroissance brutale, imposée par les pénuries de ressources ou la dégradation des écosystèmes, provoquant chômage de masse, aggravation des inégalités, menaces pour la paix et la démocratie, il faut sans attendre mettre en oeuvre un nouveau modèle d’économie et de société, économe en énergie et en matières.

Les Petits MATINS

Chère Ségolène

9 décembre 2014,

par Alain HervéIMG_1363

Bravo et merci pour cette décision chaleureuse dans tous les sens du terme. Merci de nous rendre le feu de bois fondamental que l’homme pratique depuis plus de cent mille ans. Une directive, pur jus administratif,  prétendait l’interdire sous prétexte de pollution. Certes ce diktat imbécile ne nous aurait pas empêché, si l’envie nous en prenait, d’allumer nos feux. On serait entré dans la clandestinité, dans la résistance contre un ennemi oppresseur, acharné à tuer les dernières libertés qui nous restent et à promouvoir le tout électrique centralisé.

Le droit au feu n’a, à ma connaissance, jamais été interdit par les monarchies les plus absolues, ni par les dictatures les plus carabinées. Au Moyen-âge, le droit au ramassage du bois mort dans les forêts seigneuriales était autorisé. Mais des fonctionnaires sans doute formatés au carré dans une école d’administration ont accouché de cette grandiose mesquinerie. Sous prétexte bien sûr d’enrayer la pollution par l’interdiction de quelques feux de bois. Mais les millions d’échappements cancérigènes  des automobiles sont eux à peine restreints. On va (suite…)

Trois hommes dans un bateau Théâtre d’Edgar

7 décembre 2014,


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par Michèle Valmont

Pour sa réouverture, que nous saluons chaleureusement, le Théâtre d’Edgar présente une adaptation scénique du roman comique de Jérôme K. Jérôme: Trois hommes dans un bateau.
L’ouvrage relate l’histoire de trois amis londoniens hypocondriaques, pensant guérir leur stress en fuyant la grande ville   pour naviguer dans un canot sur la Tamise. Le but touristique du voyage va très vite se transformer en une cascade d’anecdotes, de rencontres et d’incidents plus farfelus et hilarants les uns que les autres.
L’adaptation et la mise en scène d’Erling Prévost évoquent à merveille cet univers décalé de riches oisifs anglais de la fin du XIXème siècle confrontés à d’insolubles problèmes matériels.
La tâche n’était pas facile, car la dimension d’absurdité qui se développe si aisément dans l’imagination d’un lecteur se trouve un peu à l’étroit dans la matérialisation obligatoire d’un dispositif scénique, si plaisant soit-il.
Et plaisant il l’est: d’emblée l’ambiance est créée avec de confortables fauteuils, une cheminée garnie de bouteilles de whisky, des murs aux tentures écossaises et des plaids. Les éléments du décor se transformeront par la suite en bateau, (suite…)

Au revoir Alain Richert

6 décembre 2014,

Alain est un clandestin, un rebelle, un marginal, un protestataire, un insoumis, un radical.SC20141202-211225

Alain est un imagineur de jardins, un dessinateur d’impossible, un inventeur de merveilles.

Alain avait écrit dans le Sauvage. Il est sorti en douce par la porte de derrière.

On va se revoir un de ces jours.

 Alain Hervé

Des menus pour le climat

4 décembre 2014,

par Marguerite Brechat, Claire Tutenuit, Jean-Luc Fessard

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Nous sommes en train de créer une association pour aider les restaurateurs (petits et grands) à se lancer dans l’aventure de la cuisine “responsable”. La première étape étant de réaliser un “menu bon pour le climat” (entrée plat dessert) pendant la COP21 en Décembre 2015. Notre objectif sera d’informer les restaurateurs et de les aider à concrétiser ce projet. Etant donné le nombre de restaurants et de parties prenantes de la restauration (producteurs, industriels, distributeurs…) si un nombre important de restaurateurs faisaient ce premier pas à l’occasion de la COP21 ce serait déjà une excellente étape de franchie. Le contexte est propice, à nous de saisir cette opportunité pour agir.Pour cela nous prévoyons :

DE COMMUNIQUER sur le premier pas : Les menus « Bons pour le climat » lors de la COP21

– Via une petite vidéo simple: « VOUS, cuisinier, restaurateur, pouvez être acteur pour le climat ». Et voilà ce que ça va vous (r)apporter auprès de vos clients, en terme de satisfaction personnelle et de dynamique d’équipe. (suite…)

TAFTA NO

4 décembre 2014,

Assemblée nationaleIl se passe parfois des choses intéressantes dans notre Assemblée nationale : http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/ta/ta0339.pdf

Charles Ribaut

le Syndrome du Tapis Rouge, le STR

3 décembre 2014,

par Christophe Cheltenimages

Cette maladie grave, incurable, ancienne, frappe de plus en plus d’hommes mâles urbains dans la force de l’âge. Le STR est contagieux et se transmet de manière très curieuse. On en a retrouvé l’origine dans une  usine moderne installée en banlieue parisienne qui produit surtout de la moquette. Nous n’en révèlerons pas l’adresse dans le Sauvage, de peur que des amateurs d’émotions fortes n’aillent y courir des risques inutiles.  Les symptômes de la maladie sont flagrants. On les observe chez ceux qui fréquentent frénétiquement les tapis rouges dès que l’occasion se présente. Le tapis rouge s’étend en général entre la berline à vitres teintées de noir et un palais de facture ancienne ou moderne. Qu’importe. Il franchit quelques marches avant d’accéder à la porte. Il franchit facultativement cette porte. Le tapis rouge est (suite…)