Hommage aux palmiers, chronique d’une agonie (suite)

28 octobre 2017,

par Robert Castellana

ART CONTEMPORAIN & MONDIALISATION

En collaboration avec la Galerie Bugada & Gargnel, le Projet Phoenix poursuit ses publications relatives au palmier dans l’art contemporain comme emblème et victime de la mondialisation des paysages, avec une seconde édition de cette rétrospective et la présentation de nouveaux artistes.

Source de l’illustration : Adrien Missika second life (Galerie Bugada & Gargnel)

UNE ESTHETIQUE SOUSTRACTIVE. Les paysages exotisants prennent forme au 19° siècle, dans le cadre de la villégiature touristique azuréenne et de ses jardins d’agrément. Ils présentent alors une variété importante de plantes, dont la promotion des premières stations nous a laissé un inventaire documenté. C’est après la seconde guerre mondiale que ces paysages se standardisent avec l’émergence de la villégiature américaine, sur fonds de néo-colonialisme et de naissance de la société des loisirs. De Miami à Los Angeles, en passant par les scènes artistiques de Paris et de la Riviera franco-italienne, notre rétrospective abordera à présent la décadence de ces paysages et les alternatives à leur uniformisation.

Hommage aux palmiers / Art, Science & Landscape : http://www.art.listephoenix.com/

Sommaire des publications à venir :

* Evan Holloway: Plants and Lamps, 2015.

* Laurent Perbos: Floride, 2016

* Meryl Pataky’s : Traveling Palm Tree Project

* Laura Poitras : A Way to Leak, Lick, Leek, 2016

* Guillaume Gouerou: Culbuto palm tree, 2015

* Anselm Kiefer, Maison VII palmsonntag

* Henrik Hakansson: Untitled (Cocos Nucifera), 2006

* Mel Chin: The Manila Palm, 1978

* Justin Randolph Thompson: Maybe it Runs in the Family

* Daniel Schüßler (G) Pythagoras Palm, 2015