Deux styles

13 juillet 2018,

Par Charles Ribaut
Ce qui nous est ressorti de la visite d’Emmanuel Macron au Vatican est une assez longue déclaration de notre président et une courte apostrophe de Jorge Bergoglio plus connu sous le nom de pape François.
Emmanuel Macron commence par exprimer sa préoccupation que le mondial du foot ne lui dispute la vedette dans les media, puis son embarras à concilier laïcité, concept rendu sensible par l’histoire récente, et les liens anciens de la France avec l’église catholique.
Et c’est pourquoi, je crois très profondément que ce lien particulier qu’a la France avec l’Eglise catholique est compatible, y compris la cérémonie que nous venons de vivre, avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Cela va certainement mieux en le disant mais j’ai abrégé car il lui a fallu 1076 mots pour en tirer toute la substance.
Bon, il n’y a pas de honte à marcher dans les pas d’Henri IV (qui est explicitement mentionné dans la déclaration !), l’électorat français rassis vaut bien une messe (Après le terrible attentat et l’assassinat du Père HAMEL, les catholiques ont été exemplaires ; ils seront sollicités à nouveau).
J’ai cherché la réponse du pape sur le site du Vatican, pourtant riche de discours et déclarations diverses et je n’ai rien trouvé, il nous reste ce que nos journaux ont voulu retenir :
                                              La vocation des gouvernants est de protéger les pauvres
Diable ! (si je puis dire) : de vilains journalistes crypto-mélenchonistes ont-ils sélectionné cette courte phrase assassine parmi d’autres plus bénignes ou est-ce vraiment l’expression de la critique papale sur le comportement de notre gouvernement ? Je vous laisse décider…
C.R.