Archive pour avril 2019

Pancartes

12 avril 2019,

Par Charles Ribaut

Les récentes manifestations alertant sur la menace du changement climatique ont permis de tester la créativité et l’humour des jeunes générations. De nombreux sites présentent leur sélection de photos de pancartes ou simplement de slogans : j’ai cédé à la tentation de présenter ma propre sélection.

Dans le genre sérieux, et même profond, on peut retenir :

– On ne se bat pas pour la Nature, nous sommes la Nature qui se défend.

Plus classique mais qui a fait ses preuves

– Je suis tellement inquiète que j’ai fait une pancarte 

La force anglo-saxonne de l’understatement

– Je m’intéresse bcp à l’avenir car c’est là que je compte passer le reste de mes jours

L’enfant de parents inquiets, attendrissant (suite…)

Devant la fenêtre…

1 avril 2019,

 

Il pense à des riens, à la façon qu’ont les nuages de se mêler, de se dissoudre, de se métamorphoser, il constate simplement.
Puis il pense à l’herbe tiède et à la mousse humide de rosée sur lesquelles il marchait pieds nus.
Il se souvient d’une photo de Doisneau où Picasso observe une mante religieuse qui s’agrippe au bout de ses doigts.
Il pense à l’orvet enroulé qu’il vient de découvrir en soulevant une plaque d’herbe qui prestement fuit en glissant, un bref éclat vif-argent.

Opportunisme, lâcheté, ambition, notoriété, salaire… écologie.

1 avril 2019,

par Alain Hervé

Au moment des élections, tout se répète à l’identique pour les écologistes depuis cinquante ans. Au départ l’adhésion unanime à de belles convictions. A l’arrivée, la course en sac des ambitions personnelles déguisées  de prétextes stratégiques. Ce serait trop cruel d’étudier chaque cas de trahison à la cause commune. Pour les uns c’est l’assurance d’un traitement de député européen, pour les autres la survie de leur égo médiatique en voie d’effacement. Pour les autres le rafraichissement de leur notoriété politico-littéraire…

Que chacun se reconnaisse dans cette galerie de prétentions humaines. Seule l’écologie n’en tire aucun bénéfice. Pour ce qui me concerne je voterai EELV. En espérant que les “écolos” puissent faire poids dans la balance collective.

Les plus méprisables étant sans doute ceux qui prêtent leurs convictions passées au service d’une politique de croissance économique.