Cerveau reptilien

1 mars 2018,

Tu te souviens, Georges, lorsqu’il y a 400 millions d’années, tu es sorti de la mer, tu suffoquais, tu t’inventais les poumons, et puis manger ou être mangé, la survie, la tienne et celle de l’espèce, ton cerveau en contrôle automatique, certains inventèrent les ailes, des poils même…

Après, ce fut bien plus compliqué.

Nouvelles de la décroissance

27 février 2018,

 

Bonjour à toutes et à tous,

Notre appel, demain il sera trop tard, a atteint sa vitesse de croisière. Plus de 4500 signataires ce soir. Chaque semaine, sur notre blog Mediapart, nous publions des textes de premiers signataires, des initiateurs ou de citoyen.ne.s. Nous vous invitons à retrouver nos dernières publications :

Vincent Liegey : la Décroissance, radicalité, dialogues et convergences
Suite au lancement de l’appel à la convergence, nous proposons la tribune libre de Vincent Liegey après celle de Paul Ariès. Cette tribune revient sur le rôle de la décroissance depuis sa naissance en 2002, son impact, sa contribution, sa pertinence mais aussi ses limites ou ses échecs…

Marie-Louise Duboin : souhaiter la décroissance
« La publicité crée le désir de consommer, le crédit en donne les moyens, l’obsolescence programmée en renouvelle la nécessité.» Après la publicité, abordons le thème du crédit, un des moteurs du système capitaliste fondé sur la croissance que nous dénonçons. Le texte de Marie-Louise Duboin, signataire de l’Appel, expose ce problème et
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Pierres taillées et météores

26 février 2018,
         par Gabriel Peynichou
Si l’on considère l’histoire de l’espèce humaine on ne peut qu’être surpris par l’extraordinaire énergie que nous consacrons, depuis l’invention des premiers outils à créer et améliorer des armes destinées à nous faire mutuellement des blessures particulièrement épouvantables.
« tiens regarde si tu ficelles un cailloux coupant au sommet de ta massue tu briseras plus facilement le crâne de tes adversaires »
Ou
« En tendant un boyau entre les deux extrémités d’un morceau de bois courbe
On peut projeter un petit bâton et ainsi le blesser sans prendre le risque de s’exposer à ses coups de massue »
« Oui mais regarde si, à la pointe du petit bâton on ajoute un morceau de fer avec des pointes dans l’autre sens on fait encore plus mal »
etc…
et cela occupe de nos jours toute une ribambelle d’ingénieurs divers. On imagine facilement les conversations à la D.G.A, (direction générale de l’armement)


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Reporterre n° 151

20 février 2018,

La sélection hebdomadaire de Reporterre n° 151

Comment réaliser une serre écolo et à moindre frais
Course contre la montre pour sauver les cours d’eau
La coopération fait plus pour l’évolution que la compétition
« La mort de ce territoire se prépare » : le cri d’alarme de 52.000 paysans angoissés
Les trains du quotidien en France, la grande enquête de Reporterre

Soleil auf Paris

20 février 2018,

Qui en veut à Hulot?

20 février 2018,

par Alain Hervé

Difficile de distinguer dans un climat de délation généralisée ce qui ressort de la seule politique.  Hulot représente une cible idéale. Il est trop séduisant pour ne pas devoir en payer le prix.

Trop beau, trop intelligent, trop représentatif, trop efficace, il appelle les projections de boue. Voilà qui est fait.

La délation sans preuves revenue à la mode, est une arme politique redoutable. Elle permet de tuer.

Puisse cette opération être prise pour ce qu’elle est : un délit, que la justice doit sanctionner. Que Hulot continue de jouer son rôle de contre pouvoir écologiste  dans un gouvernement qui sans lui sacrifierait tout à la seule ECONOMIE. Vive Hulot.

San Valentino

14 février 2018,

Rodolfo Alfonso Raffaelo Piero Filiberto Guglielni di Valentina d’Antoguola dit Rudolf Valentino, improvisa en 1915 , au oud et en costume régional, une chanson d’amour accompagné à la darbouka:

« Amore eterno e doloroso », c’était une sorte de tango argentin infiniment mélancolique, hélas oublié aujourd’hui.

Depuis 1927, à chaque anniversaire de sa mort, une « Lady in Black » inconnue vient fleurir sa tombe, devant de moins en moins de photographes.

Le REV des citadins

9 février 2018,

Par Ghislain Nicaise

Je vous invite à lire le manifeste du REV : un nouveau parti écologiste, au service du vivant. La version longue datée du 8 février 2018 est accessible sur ce site : http://rev-parti.fr/le-rev-un-nouveau-parti-ecologiste-au-service-du-vivant/.
Une version plus courte est parue dans le Monde du 9 février.

La formule « au service du vivant » m’a plu, un peu d’écologisme profond me paraissant salutaire face à l’inconscience de nos dirigeants. Le texte ne surprendra pas les partisans sincères d’une gouvernance écologiste, on pourrait en retrouver des passages sans peine dans l’abondante littérature qui a été produite depuis la campagne présidentielle de René Dumont en 1974, pour ne pas remonter plus avant. Il comporte cependant un passage auquel je ne peux adhérer.

Le principal défaut de ce manifeste est qu’il ignore l’écologie des écologues.
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Wonder wheel, Woody Allen, chef d’oeuvre

1 février 2018,

par Alain Hervé

N’en déplaise à nos censeurs, le dernier Woody Allen est un chef d’oeuvre. Cette mise en scène de la malchance associée à la sottise des protagonistes n’en fait pas un film délectable d’humour comme on les attend de Woody. Non c’est un exposé affligeant d’un morceau de vie contemporaine dans lequel les victimes fabriquent elles-mêmes leur châtiment. Seul sourire: ce gamin en traitement chez un psy pour névrose incendiaire qui met le feu dans la corbeille à papier de la salle d’attente.

Mais quelle science de la mise en scène: de la direction des acteurs à la perfection de la prise de vues, de l’évocation du Coney island des années cinquante au choix de la partition musicale.

Allen et Polansky sont assignés au pilori de la bigoterie bien pensante.

Je ne pense pas que ce soient des irréprochables mais qu’en sais-je? Je sais que ce sont de très grands créateurs. Allez voir Wonder wheel, montez dans la Grande roue.