Archive pour novembre 2014

Thanksgiving

29 novembre 2014,
Nous le publions dans les années 1970.(dr)

Nous le publions dans les années 1970.(dr)

Sol contre tous

28 novembre 2014,

année internationale des sols-1par Ghislain Nicaise

Le 5 décembre 2014 à Paris, dans les locaux de l’Assemblée nationale, se tiendra le colloque de la journée mondiale des sols sur le thème des services rendus par les sols.(1) J’ai eu l’occasion d’interroger Jean-Claude Marcus (JCM), administrateur de l’Association Française pour l’Etude du Sol, qui organise cette journée.

L’objectif de ce colloque semble à première vue un peu formel et académique. Si j’ai pensé nécessaire d’attirer l’attention des fidèles du Sauvage, c’est qu’une donnée a retenu mon attention. Un chiffre qui me semble à la fois sensationnel et d’une grande importance politique. Cela se résume dans l’affirmation que pour compenser l’excès de gaz carbonique d’origine anthropique (la cause principale du bouleversement climatique), il suffirait d’une augmentation de 0,4 % de la fixation de carbone par les sols.  (suite…)

GP2i

28 novembre 2014,

DécideursLe Sauvage a reçu l‘annonce d’une nouvelle rencontre de Reporterre,

“Du Testet à Notre Dame des Landes, de Gonesse à Roybon, de Bure au Lyon Turin, les batailles contre les projets inutiles deviennent centrales. Alors que les luttes s’intensifient et remportent des vrais succès, Reporterre organise sa prochaine rencontre

lundi 1 décembre à 19h30 Salle Jean Dame – 17 rue Léopold Bellan, 75002 Paris

« La victoire est possible ! » Stratégies de luttes, coordination des opposants, résistance au discours des pouvoirs : la soirée promet d’être intense.”

(GP2i : sigle tendance pour Grands Projets Inutiles Imposés)

C’est dans l’air pollué

27 novembre 2014,

par Christophe CheltenUnknown

Yves Calvi craint de ne plus pouvoir méditer devant son feu de bois qui risque d’être interdit dès le début de 2015. Il nous l’a confié au cours d’un C’est dans l’air, le mercredi 26 novembre. Il s’agissait justement de la pollution de l’air en ville. Au cours d’un débat un peu confus  trois messieurs défendaient la santé  de l’industrie automobile, un seul s’inquiétait de la santé de nos poumons. Manifestement l’humain ne fait pas le poids devant la mécanique. Rien de surprenant ni de nouveau dans cet exposé des forces en présence. Faut il libérer les villes de l’occupation automobile? Non, elles sont inévitables, il faut supprimer les piétons, ce sera plus simple. Du moins ceux que le cancer du poumon n’aura pas tués.
CC.

Fondation Vuitton, la beauté faite verre

27 novembre 2014,

par Michèle Valmontlouis-vuitton-lv_wolv_lf_push_fondation_di3

Comment exprimer la fascination ressentie devant la Fondation Louis Vuitton au bois de Boulogne?
Cette éblouissante construction de Frank Gehry échappe à l’entendement du visiteur “normal”.
Est-on face à un immense vaisseau de glace surgissant des arbres, ou à un gigantesque insecte aux ailes repliées, ou à un animal préhistorique, ou, ou…l’imagination galope devant une telle merveille.
Frank Gehry est sans aucun doute l’architecte vivant le plus baroque. Je n’emploie pas cet adjectif au hasard, mais en pensant au vertige qui saisit l’amateur des églises bavaroises de Balthazar Neumann ou des frères Asam, dont Gehry est aussi amoureux.
L’intérieur est encore vide de collections, heureusement peut-être, car il garde la pureté du vide (suite…)

Promesse d’îles : prix Henry de Monfreid 29 Novembre

24 novembre 2014,

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La Société de Géographie décerne le premier prix Henry de Monfreid (2014), à Alain Hervé, pour son dernier livre Promesse d’îles. (Arthaud)

Le prix sera remis le samedi 29 novembre à 14h30, dans le grand amphithéâtre 184 Boulevard Saint Germain, Paris 75006, par Pierre Brousse.

Tel/0145485462

 

Adieu la pub, vivent des arbres, à Grenoble. Merci Eric Piolle

24 novembre 2014,

par Christophe CheltenUnknown

Voilà enfin des écologistes conséquents.”La municipalité fait le choix de libérer l’espace public grenoblois de la publicité en développant les espaces d’expression publique et ne lance pas de nouvel appel d’offre pour de l’affichage publicitaire”. Saluons la mise en oeuvre des promesses électorales de l’équipe du maire de Grenoble  Eric Piolle. Des centaines de panneaux Decaux démontés et qui seront remplacés par des arbres.

Quelle immense décision! Voilà un nouveau monde qui commence.

Le début de la fin de l’intoxication consumériste. Car ne sous estimons pas la pub dans son influence dramatique sur la société et sur la vie. La pub c’est l’invention et la promotion des besoins inutiles, bien au delà de sa mission d’information initiale. La pub a inventé des modes de vie. Elle imprègne les cerveaux humains trop perméables de désirs nouveaux. La pub est le moteur d’une croissance fictive, fantasmatique. Les arbres sont la vie.

On notera malheureusement le retour subreptice de la pollution publicitaire sur les chaînes publiques de la télévision aux heures de grande écoute.

CC.

Davantage de socialistes que de Verts à l’enterrement de Serge Moscovici

24 novembre 2014,

par Laurent Samuel

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Même le Premier ministre Manuel Valls, resté discrètement au dernier rang de la petite foule rassemblée au cimetière Montparnasse dans la grisaille de ce 20 novembre , avait fait le déplacement. Lionel Jospin, venu, a-t-il précisé, en tant qu’ami du commissaire européen Pierre Moscovici, l’un de deux fils de Serge, s’est exprimé avec sa sobriété habituelle. Au cours de son intervention, l’ex Premier ministre a rappelé l’amitié de ses parents avec René Dumont, dont il a fait un peu vite l’un des trois « pères » de l’écologie politique en France avec Serge Moscovici et Edgar Morin, oubliant au passage André Gorz, sans parler d’Ellul, Charbonneau ou Grothendieck. (suite…)

Chat en poche, Feydeau

21 novembre 2014,

par Michèle Valmontvz-10F7EF32-31D8-4302-A9B6-13A3B3E6227D

Quelle délicieuse idée que de reprendre à l’Artistic Athévains la pièce “Chat en poche” de Feydeau dans la mise en scène d’  Anne-Marie Lazarini.
C’est la deuxième pièce d’un Feydeau de 26 ans et on y trouve déjà la prodigieuse maîtrise du texte au service d’une folie débridée qui fera le génie de ses grandes pièces à venir.
Croyant engager un ténor célèbre pour créer l’opéra de sa fille, un bourgeois riche et fat héberge chez lui le jeune Dufausset qui n’est en fait qu’un étudiant, fils d’un ami lointain. De ce quiproquo initial complètement absurde va découler une kyrielle de malentendus plus cocasses les uns que les autres. Comme toujours chez Feydeau, chacun des personnages s’enferme dans ses certitudes et joue sa partition sans se préoccuper des problèmes des autres, qu’il ne perçoit d’ailleurs pas. De fausses idylles se nouent, de vraies se défont, on se manque, on se heurte…La bêtise et l’incompétence règnent, soutenues par des dialogues hilarants.
La mise en scène d’Anne-Marie Lazarini est parfaite: rythmée et efficace, elle permet aux comédiens de donner le meilleur (suite…)