Archive pour août 2017

Le livre des livres sur l’écologie

31 août 2017,

par Ghislain Nicaise. Ce livre d’Ivo Rens s’intitule Entretiens sur l’écologie. De la science au politique. A première vue c’est une sorte d’anthologie écrite allègrement par l’auteur, c’est en fait la retranscription d’une série d’une vingtaine d’émissions radio, chaque émission portant sur un livre et son auteur, ce qui en rend la lecture facile. Il est tentant de paraphraser la préface de Philippe Lebreton, un ami et un auteur dont nous avons déjà publié des articles (ici et ) et dont nous avons recensé le dernier livre. Cette préface distingue Les éclaireurs (J.B. de Lamarck, Alexandre de Humboldt, Charles Darwin, Alphonse Forel, Vladimir Vernadsky), Les accusateurs (Robert Hainard, Henri Osborn, Bertrand de Jouvenel, Rachel Carson, Barry Commoner), le débat Écologie versus Économie (Donella & Dennis Meadows, Nicholas Georgescu-Roegen, François Meyer, Prof. Mollo-Mollo) et La morale écologique (Hans Jonas, François Ramade, Bella & Roger Belbeoch, Jean-Pierre Dupuy), distinguée de L’éthique (Jacques Grinewald, Patrick Blandin, Corinne Pelluchon).
Le livre commence fort sur Lamarck et Darwin, (suite…)

L’Ecologiste numéro 50

30 août 2017,

Trimestriel, en Angleterre depuis 1970, en France depuis 2000

Bonjour,
Nous avons le plaisir de vous présenter trois nouveautés qui paraîtront dans les tous prochains jours et semaines : un livre-choc sur la santé des femmes, un livre exceptionnel sur l’art d’être libre et enfin le numéro 50 de L’Ecologiste, dont le dossier portera sur les relations homme-animal. La lettre électronique de septembre reprendra comme à l’accoutumée avec une sélection de nouvelles internationales.
Bonne rentrée,

l’équipe de L’Ecologiste.

(suite…)

Perspectives

25 août 2017,

Sur le site de Libération, en date du 23 août 2017, une tribune d’Yves Cochet, (ancien ministre de l’environnement, président de l’institut Momentum), intitulée :
De la fin d’un monde à la renaissance en 2050
Il y a trente-trois ans naissaient Les Verts, première organisation unifiée de l’écologie politique en France. Jusqu’à aujourd’hui, les représentants de ce parti, puis ceux de son successeur EE-LV, ont rempli presque tous les types de mandats aux fonctions électives des institutions républicaines. Pour rien, à peu de choses près. (suite…)

Jésus à table (2) Les figues

24 août 2017,

Suite des érudites bonnes feuilles d’un livre à paraître à la rentrée aux éditions du Petit bout de la lorgnette. (à suivre)

par Gabriel Peynichou

  Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc, chapitre 13, versets 6 à 9

Il leur disait encore la parabole que voici :   «Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint y chercher des fruits et n’en trouva pas. Il dit alors au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher des fruits sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le ; pourquoi donc occupe-t-il la terre pour rien ? Mais celui-ci, répondant, lui dit : Maître, laisse-le cette année encore, le temps que je creuse tout autour et que je mette du fumier. Peut-être donnera-t-il des fruits à l’avenir. Sinon, certes, tu le couperas. »

Ce que le Christ, dans l’hypothèse où il serait le fils de Dieu, avait oublié, c’est que le figuier qu’il utilise ici comme une métaphore d’Israël avait joué bien longtemps avant, un rôle symbolique encore plus important pour les peuples du Livre. (suite…)

Les recettes de Jésus à table

20 août 2017,

Nous vous proposons pour égayer la fin de l’été, les érudites bonnes feuilles d’un livre à paraître à la rentrée aux éditions du Petit bout de la lorgnette. (à suivre)

par Gabriel Peynichou

Si l’on considère l’origine sociale du Christ et les protéines animales communément consommées en Galilée à son époque, on peut être sûr que les sauterelles faisaient partie de son régime alimentaire.

Il est dit dans le Nouveau Testament que Saint Jean le Baptiste s’en nourrissait, accompagnées de miel sauvage. (suite…)

Histoire naturelle

7 août 2017,

L’Histoire Naturelle, un outil précieux contre l’obscurantisme. Dans une tribune au « Monde », Bruno David et Philippe Taquet, du Muséum d’histoire naturelle, expliquent en quoi cette discipline est un remède contre l’affaiblissement du discours scientifique.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |

A l’heure où le président américain fraîchement élu a décidé du retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, et où les sciences sont mises à rude épreuve par des obscurantismes de tout bord, le constat est implacable : nous sommes entrés dans une ère de post-vérité qui étend ses ramifications dans de nombreux pays et dans les milieux sociaux les plus divers. Cet affaiblissement du discours scientifique dans l’opinion coïncide avec l’émergence d’un scepticisme global.

Pour endiguer l’extension de ces discours relativistes et ainsi freiner les tentations de soupçons injustifiés ­envers la science, l’histoire naturelle s’avère être un cadre précieux. Discipline d’observation, elle apprend à respecter les faits et à rejeter le dogmatisme. Elle est en cela une école de réalisme et d’humilité. Fondée sur la rationalité, elle doit contribuer à réinstaurer la confiance du public envers les messages scientifiques, confiance indispensable pour que la démocratie puisse penser le long terme, crucial ­notamment sur les questions environnementales. L’histoire naturelle contribue ainsi à construire les principes éthiques qui fournissent des orientations pour la conduite humaine, individuelle et collective. A diverses reprises dans le passé, elle a d’ailleurs tenu une place majeure, contribuant à forger le regard que les sociétés posaient sur le monde qui les entourait et les aidant à mieux se construire.

En ce début de XXIe siècle, il convient d’être capable d’appréhender des échelles de temps et d’espace qui ­dépassent celles de notre quotidien, et dès lors de s’interroger sur l’utilité ­publique de l’histoire naturelle dans un monde de plus en plus instable et secoué par des revendications teintées de sectarisme et d’intolérance.

« Nous sommes entrés dans une ère de post-vérité qui étend ses ramifications dans de nombreux pays et dans les milieux sociaux les plus divers »L’histoire naturelle, source de ­connaissances, observe et compare…

L’accès à la totalité de l’article est protégé, vous pouvez y accéder ici.

Dépassement

2 août 2017,

En moins de huit mois, l’humanité a consommé la totalité du budget écologique annuel de la Terre. Mardi 2 août 2017, nous sommes le Jour du Dépassement Global, l’an dernier c’était le 8 août, en 2014 nous vous l’avons signalé le 19 août, avec un commentaire illustré qui reste entièrement d’actualité (hélas !).

Le Sauvage