Archive pour mai 2019

L’écologiste n°54

9 mai 2019,

L’Ecologiste. Trimestriel, en Angleterre depuis 1970, en France depuis 2000 

Sauver la biodiversité, la nature, le sauvage ? C’est le sujet du dossier du  nouveau numéro  de  L’Ecologiste paru en kiosque. Avec une idée force : le grand retour du sauvage. L’idée est puissante, mobilisatrice, vitale: nous ne pouvons pas vivre sans la nature. Vous pouvez  vous abonner ou vous réabonner si ce n’est déjà le cas. 

Vous trouverez également ci-dessous des nouvelles d’actualité et de nouveaux livres que vous pouvez commander en ligne ou par courrier.  Bonne lecture, l’équipe de L’Ecologiste. 

HOMMAGE L’écrivain et pionnier de l’écologie Alain Hervé est mort le 8 mai à l’âge de 86 ans. Auteur de nombreux ouvrages, écrivant un billet dans chaque numéro de L’Ecologiste depuis vingt ans, Alain Hervé a accompli une oeuvre considérable. Le prochain numéro de L’Ecologiste lui rendra hommage – et nous publierons son dernier billet, qu’il venait de nous adresser. RIP.

ACTUALITES Un million d’espèces sur le point de disparaître. Lundi 6 mai, le rapport de la Plateforme biodiversité des Nations-Unies, fruit de trois ans de travail, a lancé un cri d’alarme : « La santé des écosystèmes dont nous dépendons, comme toutes les autres espèces, se dégrade plus vite que jamais » et : « Un million d’espèces animales et végétales – soit une sur huit – risquent de disparaître à brève échéance. »  (suite…)

Soudain, Alain Hervé nous a quitté ce 8 mai 2019

8 mai 2019,

La vie brève |

Alain Hervé L’homme sauvage (1979)

mercredi 8 mai 2019

C’est le petit matin, le 17 avril, ou à un autre moment avant ma mort. je vois un palmier dans l’encadrement de ma fenêtre.
Je m’éveille sur une planète neuve dont je perçois la rotondité à travers ce palmier. Je m’éveille avec tous mes sens.

(les premières phrases de l’homme sauvage)

Alain

8 mai 2019,

Alain Hervé nous a quittés ce matin. Nous reproduisons en son hommage ce texte qu’il avait rédigé comme carte de voeux de l’année 2004, communion de toute une vie avec la mer.

Profitez d’être vivant pour regarder la mer.

Assis sur une falaise. Position idéale. Prenez votre temps. Améliorez votre idée de la planète. On regarde la mer distraitement. L’oeil et aussi bien l’esprit dérapent sur sa surface sans accident. Avec le ciel, elle joue le rôle du vide dans un paysage terrestre encombré. Davantage que le ciel elle occupe copieusement son espace, dont elle ne cède pas un pouce. Ceux qui croient lui avoir volé du terrain attendent toujours son retour, que ce soit en Hollande ou sur les littoraux à marée. Elle s’obstine en long, en large, ou en travers, à être. Matière cosmique, en vrac, mal spécifiée. Radicalement liquide et rien d’autre. La terre nous propose une multitude d’accidents : des villes, des estuaires, des ponts, des barrages, des autoroutes, des immeubles, des montagnes, des plantations de palmiers à huile…

La mer : rien, pour l’essentiel.

Sert à faire flotter des bateaux et pour le détail, pêcher, plonger…On ne va jamais en mer pour y rester. (suite…)

Anne Bourguignon

1 mai 2019,

Seulement dire notre émotion.

Le Sauvage