par Lulu
Tandis que je sors dans Paris prendre l’air et avaler une grande bolée de particules diesel(Merci l’industrie automobile,
merci les élus qui ne font rien,
merci la Faculté qui aura mis soixante quinze ans à découvrir la nature cancérigène du rejet,
merci la Ratp que l’on conjure depuis des décennies de faire rouler des véhicules silencieux, non polluants.)
Donc tandis que je respire ces gaz, j’imagine une grande ville dont tous les véhicules seraient inodores, silencieux, électriques. Une sorte de Venise sans eau. Je sais électrique c’est pas bien, c’est une centrale nucléaire de plus. Mais au point où on en est avec cinquante réacteurs, un de plus, un de moins et tant que nous ne sommes pas irradiés, au moins on respirerait mieux et dans le calme.
Le même genre de raisonnement qui me fait penser que l’on pourrait écrire sur les paquets de cigarettes, non pas « le tabac tue », mais « merci aux fumeurs qui allègent le budget des caisses de retraite ».