par Christophe Chelten,
Passant par Paris, je réalise à quel point la voiture a conquis la ville. A quatre ou deux roues. Paris leur appartient
Les hommes y sont tolérés, s’ils se montrent discrets. Les carrosses noirs, à vitres fumées, (une dangereuse absurdité), du pouvoir économique et les besogneuses voitures prolétaires des banlieues occupent de leurs mètres carrés, presque vides, l’essentiel de l’espace disponible pour trimbaler les privilégiés.
Les piétons sont refoulés sur d’étroits trottoirs où ils jouent aux sardines en boite. Sinon ils ont le choix entre le métro cavernicole ou les bus aléatoires et sans suspension. Traverser la cour du Louvre en bus est une expérience traumatisante pour la colonne vertébrale.
Les voitures accaparent la plus grande part de l’oxygène pour nourrir leurs explosions. Elle chargent l’air ambiant de divers (suite…)








