Les incendies de résineux accompagnent l’histoire de l’humanité. C’est grâce à des torches de pin que l’on a pu peindre Lascaux ou Chauvet. Les essences volatiles des pins, sapins et de tout résineux, les terpènes, se vaporisent autour des arbres dès la trentaine de degrés.
Vers 40°, une simple étincelle et l’arbre devient une torchère. A l’exception des feux volontaires des tropiques, Amazonie, Afrique ou Indonésie, tous les grands incendies et méga-feux que l’on observe dans le monde entier, de la Californie, la Méditerranée jusqu’à la Sibérie, sont des incendies de résineux. Il y a aussi des incendies d’eucalyptus comme en Australie. Les eucalyptus dégagent également des essences volatiles.

La photo-symbole de la préoccupation pour le climat: Etats-Uniens continuant à golfer devant les incendies majeurs de septembre 2017 à Beacon Rock Golf Course dans l’état de Washington. Il y en a quand même deux au fond à gauche qui regardent le désastre, mais il n’ont pas encore assez de présence d’esprit pour aller voir s’ils peuvent être utile à quelque chose.