21 septembre 2011,

“Culture et écologie”, car les écologistes ne sont pas des obscurantistes.

LE SAUVAGE N0 9 JANVIER 1974

LE SAUVAGE N0 9
JANVIER 1974

Voilà maintenant treize ans que le Sauvage reparaît sur Internet. Près de deux mille articles sont désormais disponibles, dans lesquels vous trouverez une réflexion écologique fondamentale commencée en 1973 . 50 ans après la création du journal, et au moment où le bouleversement climatique que nous avons créé nous amène au bord du gouffre, il nous apparait nécessaire de montrer une vision radicale de l’écologie, basée sur une transformation urgente et profonde de la société.

Pour les océans

23 mai 2025,

Habitabilité 6

16 mai 2025,

Emprunté à Walter Bouvais

Habitabilité 5

8 mai 2025,

Climat : une centaine de personnalités et associations lancent un appel au sursaut

(texte publié sur Ouest France le 04 mai 2025)
Nous avons besoin de vous pour sauver le climat
A l’appel du « Réseau Action climat », plus d’une centaine de personnalités représentants des dizaines d’associations et de mouvements lancent un appel au sursaut dans la lutte contre le dérèglement climatique et pour une transition écologique « qui n’oublie personne ».
« Pour qui désire un monde meilleur et un avenir sûr, l’heure est à l’inquiétude, parfois au désespoir. La montée des pratiques autoritaires aux États-Unis et en Europe, les attaques incessantes contre nos acquis sociaux et les droits humains, ainsi que l’explosion des inégalités entravent le progrès social. Derrière les appels à la violence et la chasse aux boucs émissaires, ce sont en réalité la science, la culture, l’éducation et la solidarité qui sont directement attaquées.
En parallèle, le changement climatique et les catastrophes qui en découlent nous menacent toutes et tous : ils emportent des vies, empêchent nos enfants d’aller à l’école à cause des températures excessives ou des inondations, et frappent les plus vulnérables d’entre nous, comme les quartiers populaires. Ils exposent nos aînés et les travailleurs à des chaleurs mortelles, détruisent nos logements, comme par exemple avec les inondations en Bretagne début 2025 ou dans le Nord-Pas-de-Calais en 2024. Les catastrophes climatiques menacent notre patrimoine, nos emplois, nos récoltes et les écosystèmes dans lesquels nous vivons (comme en Gironde lors des feux de forêts de 2022), et mettent en danger l’accès à notre alimentation et à l’eau.
Le passage du cyclone Chido à Mayotte nous rappelle que les plus durement exposés au changement climatique sont les plus pauvres, les moins responsables et nous montre à quel point l’État français est mal préparé pour protéger ses habitants. Il n’est pas à la hauteur de ses responsabilités en particulier dans les territoires ultramarins, ne serait-ce que sur la question de l’eau potable, à laquelle l’accès n’est pas garanti.
Alors pour qui désire un monde meilleur et un avenir sûr, l’heure est au sursaut. Car tout n’est pas perdu. De multiples échéances jalonneront 2025 (le sommet Océan en juin à Nice, ou encore la COP30 au Brésil) et seront autant d’occasions de mettre le gouvernement face à ses responsabilités. Nous, acteurs et actrices de la société civile française, savons que la France a la responsabilité et la capacité de faire plus et mieux, aux niveaux national et international.
Lire la suite de Habitabilité 5 »

2024. Retour vers le futur.

4 avril 2025,

Les données énergétiques et climatiques de 2024 sont maintenant publiées. Une année presque ordinaire, hélas: hausse de la consommation d’énergie, hausse des émissions de gaz à effet de serre, hausse du réchauffement, hausse des troubles climatiques.

Une année presque ordinaire, parce qu’on lit de plus en plus souvent que les mesures dépassent ce que prévoyaient les modèles. On peut attribuer cela aux variations naturelles, qui sont habituelles dans l’histoire du climat. Mais lorsque des valeurs inattendues se succèdent sur plusieurs années, cela peut éventuellement être le signe d’un emballement, c’est-à-dire le signe du passage de points de bascule.

Mais soyons prudents. En climatologie, seules des mesures sur au moins cinq ans, dix ans ou plusieurs décennies, selon le domaine étudié, peuvent scientifiquement valider une nouvelle tendance qui tranche avec les modèles prévus auparavant.
Il faut cependant se pencher sur les chiffres de 2023 et 2024, années-record en matière de mesures et d’événements inattendus, déjà précédées par plusieurs années montrant des singularités.
Observons un instant nos émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) par le biais de nos produits carbonés.


Lire la suite de 2024. Retour vers le futur. »

Copinage

17 mars 2025,

Le livre

* Tout le monde rêve d’une maison individuelle … Tout le monde ? Non ! Certain.es préfèrent développer le collectif, l’entraide et la coopération en réalisant des habitats groupés ou des écovillages. En présentant des exemples concrets et en accordant une large part à la photo, le but de cet ouvrage est de dynamiser un imaginaire écologique et social.

* Une cinquantaine de reportages photographiques en France et en Europe sur des modes de logements collectifs différents : du socialisme utopique à l’utopie écologiste, des cités ouvrières aux squats.

* 272 pages, 320 photos en couleur * format : 24 x 24 cm * prix : 29 € * date de parution : 7 mars 2025

Autrice et auteur

Historienne de l’architecture et de l’urbanisme, Anne-Sophie Clémençon a toujours associé pleinement la photographie à son activité de chercheuse au CNRS.

Journaliste et cofondateur de la revue Silence, Michel Bernard a participé à la création de nombreuses structures écologistes lyonnaises (salon Primevère, réseau Sortir du nucléaire, Maison de l’Écologie…).

Ensemble, ils ont sillonné les routes pendant plus de 20 ans et documenté à travers plus de 200 reportages des pratiques alternatives et solidaires… l’une photographiant, l’autre écrivant.

Extraits du livre

https://www.calameo.com/read/0063198085859a72fa366

Service de presse et photos en haute définition

Les services de presse et photos en haute définition sont à demander à : Pauline Fousse, tél : 06 17 48 52 12, pauline@lepassagerclandestin.fr

Souveraineté alimentaire

1 mars 2025,

Vous pouvez télécharger gratuitement une brochure de 92 p qui fait le tour de la question ici.

En janvier 2024, la France était mise à l’arrêt par des agriculteurs et des agricultrices en colère : « Enfant on en rêve, adulte on en crève », « Notre fin sera votre faim », « On est sur la paille », « N’importons pas l’agriculture que nous ne souhaitons pas produire ». Des slogans révélateurs de l’absurdité du système alimentaire mondialisé.

À l’autre bout de la chaîne alimentaire, les mangeurs et les mangeuses soutiennent le mouvement, voudraient aller plus loin en soutenant les producteurs par leurs achats. Mais peut-on encore manger ce qui se produit près de chez nous ? Pas si sûr.

Terre de Liens analyse dans ce nouveau rapport les implications foncières d’un tel paradoxe. 28 millions d’hectares, c’est assez pour nourrir la population française et même plus. Mais en dédiant 43 % de ses terres à l’exportation, la France hypothèque sa souveraineté alimentaire : la surface disponible par habitant pour se nourrir est réduite à 2 100 m2, soit à peine la moitié de ce qu’il faudrait pour nourrir une personne. 

Pour combler le déficit, l’augmentation de nos importations contredit le discours ambiant d’une puissance agricole qui nourrit le monde. Notre modèle agricole est si absurde que nos terres ne nourrissent ni ceux qui la travaillent, ni ceux qui vivent autour. 

Pour atteindre la souveraineté alimentaire, c’est tout le système agricole et alimentaire qui doit évoluer. C’est la manière dont on produit, transforme, distribue et consomme l’alimentation. Dans les territoires, cette évolution est déjà à l’œuvre. Avec ce rapport, Terre de Liens appelle les autorités nationales à répondre à l’appel citoyen et paysan pour accélérer la transition agricole et alimentaire. 

Commémoration

7 janvier 2025,

Le Sauvage se souvient :  ici, ou .

Bonne année 2025

5 janvier 2025,

C’est avec cette mise en abîme de Daniel Maja que nous souhaitons une bonne et heureuse année 2025 aux lectrices et aux lecteurs du Sauvage. Les temps sont durs, mais les combats écologistes continuent sans relâche, sur le terrain, dans les tribunaux, dans les écoles, dans les salles de conférence et dans les médias, partout.

La Rédaction

 

50 ans du Sauvage: Adieu la croissance, janvier 1974, N°9

31 décembre 2024,

Voici la reproduction en PDF du numéro 9 du Sauvage, de Janvier 1974.

Un numéro publiant un article de Philippe Saint Marc, “Adieu la Croissance”, consacré aux ressources et à l’écologie. Ce texte a été écrit en pleine crise pétrolière mondiale. Bien que les chiffres concernant les volumes de ressources aient été réévalués depuis, la teneur des propos résonne complètement avec la vision actuelle de l’écologie: nous ne pourrons pas échapper à la sobriété, à une gestion rigoureuse des ressources, au recyclage optimal, à la désurbanisation des sociétés humaines. Un texte d’Herbert Marcuse nous rappelle ensuite l’incompatibilité entre l’écologie et le capitalisme.

Dans ce numéro également, un bilan des nouvelles et actions concernant l’écologie en 1973, des articles sur des expériences éducatives et familiales, un dossier sur la condition animale,  sur l’éthologie, et de nombreux articles et nouvelles sur l’activisme et les publications de l’année 73.

Le Sauvage, numéro 9, Adieu la Croissance, janvier 1974  PDF ( 38Mo)