Le Congrès Européen d’Apiculture se tenait ses jours-ci à Quimper, 4 jours de conférences et expositions à la suite d’un des pires été de la décennie pour les abeilles, après celui de …2021. Les colonies d’abeilles ont énormément souffert de la canicule, aussi bien en raison de la température estivale qu’en raison de l’impact sur les plantes et arbres mellifères de plusieurs mois de sécheresse tout au long de l’année. La sécheresse et la canicule, associées aux pollutions et aux pesticides qui fragilisent les abeilles, les rendent encore plus sensibles aux parasites et aux attaques du frelon asiatique. La situation de la pollinisation est critique.
Les organisateurs lancent un appel solennel à changer de vision sur l’aménagement des territoires, et proposent des mesures immédiates, faciles à mettre en place et à encourager d’urgence.
Pour faire face au déclin des pollinisateurs, freiner la dramatique perte de biodiversité, et relever le défi du bouleversement climatique.
Les 12 mesures exigées par les signataires de l’Appel :
1/ Planter des arbres, des arbustes et des haies dans les champs cultivés et à leurs bordures pour héberger et nourrir les oiseaux, les chauves–souris, les pollinisateurs et la faune
sauvage.
2/ Redécouper les immenses champs cultivés actuels en des mosaïques de parcelles cultivées plus petites séparées par des haies. (suite…)