Ces derniers jours de septembre, les conversations sont désenchantées, une mélancolie allègre imprégne l’atmosphère, un désir joyeux d’en finir, de ne plus attendre les échéances.
Et les ours sont revenus, mais leurs numéros autrefois cocasses semblent bien fatigués, les pièces ne tombent plus des balcons, leur temps est passé. Ils sont repartis pour la Grande Hibernation.
A deux pas, l’épicier de Djerba a cédé la place à une superette asiatique. Adieu chorba et coriandre fraîche…
C’est alors que j’ai repris la Vie Brève.