par Christophe Chelten
Eva Joly est en mal d’exister, de faire parler d’elle, de se montrer, de se faire voir… On connaît ce syndrome psychologique qui frappe à des degrés divers les femmes et les hommes politiques. Qui fait souvent partie aux trois quarts de leur raison d’être en politique. On l’a déjà observé chez beaucoup d’autres mais en particulier chez les écologistes.
Pascal Durand qui lui reste discret, renforce au contraire sa légitimité. Pour une fois qu’un leader écologiste ne montre pas des dents à rayer le parquet, félicitons le. Il gère bien un parti ingérable de nature. (Ce qui constitue parfois un de ses charmes.)
La désastreuse prestation d’Eva Joly aux présidentielles ne constitue pas une légitimité pour représenter les écologistes. Mélenchon ne doit pas se féliciter de son concours.