On célèbre en ce moment l’anniversaire de la bataille de Verdun. Ce qui signifie l’anniversaire de la mort de 350.000 hommes. Très curieux anniversaire.
Cette célébration fait l’objet de nombreux débats au cours desquels les participants font assaut de navritude comme pourrait le dire Ségolène Royale. Et de parler d’héroïsme mais comment parler d’héroïsme pour des hommes qui se font assassiner ? On parle de patriotisme, autrement dit d’amour de la Patrie avec un grand p. Mais comment peut-on parler de Patrie à des hommes que l’on précipite dans un hachoir à viande ?
Philippe Pétain général sur le secteur et souvent désigné comme le « vainqueur de Verdun », bien qu’il n’y ait pas laissé sa peau, était paraît il très économe de la vie de ses soldats. Bravo, il n’aimait pas la viande crue des français hachés menus. Malheureusement par la suite il a pris goût à la viande cuite des Juifs.
Gilles Lapouge me fait remarquer que cet affrontement absurde fut diligenté par les deux nations les plus « cultivées » de leur temps, l’Allemagne et la France.
Je crois que l’être humain s’est en cette circonstance révélé être un mammifère fou. Aucun qualificatif ne convient pour dire ce que fut cet affrontement que l’on ne peut même pas considérer comme « historique ». Des dirigeants de deux pays qui envoient des paysans, des employés, des ouvriers… se transformer en égorgeurs, en équarisseurs, en carnassiers détraqués…
Une seule excuse à cette folie, l’homme l’avait déjà pratiquée et encore peu de temps avant avec Napoléon et continuerait de la pratiquer d’Hiroshima à la Shoah. Et se prépare à en accomplir d’autres dès que l’occasion s’en présentera. Jamais la fabrication et la vente des armes ne se sont mieux portées qu’en ce moment.
On se demande si l’espèce humaine complètement déréglée dans sa prolifération démographique ne tente pas de s’autolimiter. D’ailleurs sans succès.