Michka De la Main gauche, une femme dans l’herbe

29 avril 2011,

De la Main gauche, une femme dans l’herbe,  Michka

MAMA éditions, 2011

Par Coline

Un samedi matin, moment béni pour lire encore presque allongée, j’ai ouvert « De la main gauche », journal 2, de mon amie Michka. Michka est une magicienne des herbes, algues, mousses ou lianes, de toutes les plantes qui embellissent les jours ; elle écrit sur les jardins, l’herbe, la spiruline, l’ayahuasca, et édite des livres où parlent des chamanes, de beaux livres verts et rouges comme une jungle aux couleurs profondes. C’est aussi une personne qui exhale sa vie en vapeurs hautement bénéfiques pour ses lecteurs.

Ainsi de ce journal : fruit d’une réflexion grave sur la maladie et certains moments de sa vie intense, il est léger et bénéfique comme une fumée en volutes. Au terme de deux heures ininterrompues de lecture, flottante au-dessus de moi-même, je me suis rendormie quelques minutes afin de garder tout cela en moi. Et puis en tournant la dernière page, j’ai eu l’impression d’avoir fumé quelque chose de très bon – alors que je ne fume pas. Et je me suis sentie mieux que rarement durant les jours qui ont suivi, en plénitude devant la vérité de ces pages, totalement guérie pour un temps par l’incroyable force et sagesse de ces lignes. Michka sait quelque chose par-dessus tout : elle sait bien être et elle suscite le bien-être de ceux qui la vivent et de ceux qui la lisent.

Ce livre est avant tout l’histoire d’un chemin vers la guérison, d’une volonté de guérison pour un mal qui atteint sa main gauche, par la seule force de l’esprit. Et on y croit avec elle, car cette femme a mené sa vie à sa guise repoussant toujours les limites du possible. C’est le journal de la femme la plus incarnée que je connaisse, qui est pleinement qui elle est et dit tout, absolument tout en toute transparence, qui sait dépasser la peur et nous entraîne à le faire. Le récit de sa vie, de ses choix, de ses engagements est d’une telle puissance de vérité et d’amour universel qu’il est un baume au cœur du lecteur. Elle guérit son corps, elle soigne notre âme. Lisez. Pour ce livre guérisseur, pour cet onguent spirituel, pour cette humanité élevée au rang d’œuvre d’art, merci à mon amie.

Coline