par Christophe Chelten
L’arrogance des socialistes dans les négociations avec EELV est un rappel opportun de leur vieille attitude: le mépris. On se souvient des désastreuses relations, depuis 1974, des écologistes avec le condescendant et menteur Mitterrand, avec le psycho rigide et ignare Jospin, avec l’imprécateur de pacotille Pierre Guidoni, qui au cours d’une réunion électorale de Brice Lalonde à la Faculté de Droit à Paris annonça aux écologistes que” les socialistes les écraseraient, les feraient disparaître… ” Il fut remercié de ses bons services par une nomination au poste d’ambassadeur de France à Madrid.
Sur ce, quelques dizaines d’années plus tard, lors des dernières Européennes, Europe Ecologie a talonné de peu les Socialistes en audience électorale. Et ce n’est qu’un début.
Je ne crois pas que ce soit le moment de céder à leur intransigeance.
Les socialistes vont très probablement gagner les présidentielles et hériter d’une situation politique, financière, économique, écologique désastreuse. Ils auront absolument besoin des écologistes.
Qu’ils y pensent. Que les écologistes soient fermes et ne cèdent sur rien. Sur rien.
Christophe Chelten