Par Alain Hervé
L’enchanteur Nabokov et le bonheur de Lila Azam Zanganeh. L’Olivier, 228 p., 20 €.
Nous avons assisté hier vendredi 4 novembre, à la librairie américaine de Paris, Village Voice, rue Princesse, à une rencontre avec la jeune auteur de cette ode consacrée à Vladimir Nabokov.
L’occasion de rentrer par une porte entrouverte dans le château d’Ardis où un certain nombre d’entre nous aiment à retourner se perdre. L’occasion de rappeler que le vertige de la lecture atteint avec Nabokov un point de non retour. On ne se remet jamais d’avoir fréquenté le vieux virtuose du langage.
Lila Azam Zanganeh pratique une obstétrique inversée. Elle s’enceint dans son auteur aimé. Elle fréquente ses tripes et ses circonvolutions cérébrales. Elle nous joue du Nabokov. On aime ou pas, on s’agace ou pas.
J’apprécie cette déambulation hallucinée. Nous voilà loin de la critique littéraire.
Si vous êtes nabokolâtre, vous relirez Ada de la main gauche et L’enchanteur Nabokov et le bonheur de la main droite..
Se trouve au Village Voice, en Français, en Anglais et en Américain.
Alain Hervé