Réponse à Ghislain Nicaise

23 janvier 2012,

En réponse à la réaction véhémente de M.Nicaise, je dirais que les personnes qu’il cite ont certes publié des ouvrages intéressants, mais sa liste ressemble plutôt à un catalogue  de références bibliographiques, de qualité inégale au demeurant (chacun est libre d’avoir son opinion là-dessus), ou à une addition de textes individuels publiés en des lieux différents.
Qu’il y ait un foisonnement de publications dans le domaine de l’écologie, fort bien, mais ces écrits ne sont pas en soi destinés avant tout aux Verts, mais à un large public.
Le problème de fond et que j’aimerais que M. Nicaise ou  que quelqu’un d’autre puisse expliquer, c’est pourquoi Ecolo en Belgique, dès 1983, soit  seulement trois ans après sa création,  a éprouvé le besoin de créer un Centre d’Etude et de Formation en Ecologie, qui est devenu Etopia en 2004,  et pourquoi les Verts Français ont mis plus de vingt ans (après leur création en 1984) avant de décider de se doter d’un tel outil de réflexion politique collective, de débat avec le monde extérieur,  et de formation des militants. J’ai connu les Verts au cours des années 80, et à cette époque, l’idée d’une telle structure n’était pas une priorité. Cette absence a été de mon point de vue  (mais celà n’engage que moi) préjudiciable à la construction progressive et continue d’un projet d’écologie politique en France. Je ne pense pas être le seul actuellement en France, à considérer que l’identité écologiste des Verts est peu visible durant cette campagne présidentielle. A moins de considérer que les 3 à 4 % de personnes prêtes à voter pour Eva Joly représentent l’intégralité des écologistes en France.
Bien cordialement,
Dr. Sébastien Thiry