par Christophe Chelten
Les obscénités occupent le devant de la scène. Il suffit de lire la presse ou de regarder la télévision. Thalassa 27 avril: une émission plan-plan familiale nous sort du placard un monstre de matériaux composites, inventé par un Italien, qui court sur l’eau à cent dix kilomètres heures pour « déjeuner à Monaco et prendre son café à Positano». La belle affaire. Et de béer devant la prouesse technologique.
Que la bestiole d’avant garde consomme, pour chaque heures de mer, des milliers de litres d’un combustible fossile en voie d’épuisement, le carburant de tous les pékins prisonniers de modes de vie soumis à la bagnole, qui doivent le payer de plus en plus cher. On ne le mentionne pas. Heureusement un Chinois vient d’acheter cette absurdité volante.
A propos de Chinois on apprend que le salon de l’Auto de Pékin présente des modèles automobiles surpuissants que les nouveaux riches s’arrachent.
Il y a de l’avenir pour le gaspillage et l’aveuglement.
Kempf a raison « les Riches détruisent la planète».
