L’inspiration s’était tarie sous l’effet de la canicule, Georges siesta.
Dans son rêve, des cicindèles aux élytres turquoise s’accouplaient à des cétoines dorées, tandis que des typhoeus fiévreux démandibulaient des carabes diaphanes.
C’était un carnaval boschien de chimères de carapaces, d’antennes, de pinces, d’ocelles, de rostres, qui s’engendraient et se combinaient, célébrant la prodigalité infinie de la Vie.
L’exemplaire des » Chasses subtiles » d’Ernst Junger, écorné d’avoir été tant lu et relu, gisait à terre, ouvert page 177.