par Michèle Valmont
Ce Charles en sait plus long sur l’écologie que nombre de prétendus écologistes. On le découvre à l’occasion de ce documentaire sur FR3, il y a deux jours déjà. Certes, ce n’est qu’un prétendant à la couronne d’une grande
puissance décadente. Sa mère se cramponnera au trône jusqu’à cent ans, il sera mort avant de régner.
Mais comme le pape et le Dalaï Lama, il dispose d’une tribune presque universelle. Le documentaire qui s’attarde sur les péripéties mondaines de la famille Windsor oublie de mentionner que Charles a été l’élève de l’écrivain Sud Africain, Laurens Van der Post qui l’a durablement influencé dans ses options philosophiques naturalistes.
Et il sait les exprimer avec vigueur. Sa philippique contre les architectes contemporains est excessive, mais souvent justifiée par leurs choix désastreux. Ils ont défiguré Londres. Ils sont fascinés par les bâtiments de grande hauteur pour célébrer leur ego surdimensionné.
Il vise également les urbanistes qui ont inventé des mégalopoles absurdes. La hausse du prix des carburants va les mener à l’implosion sociale et économique.
Charles a compris ce qu’est la biodiversité et ce qu’est un écosystème. Il croit à la main de l’homme pour exploiter la terre et la respecter. Vive le roi Vert.
Dommage que nous n’ayons pas au moins un premier ministre de cette trempe. Nous lui avions déjà adressé une lettre sur le site du Sauvage.
M.V.