Par Christophe Chelten
« … Une expérimentation littéraire grave et radicale » si l’on en croit le critique Philippe Forest dans Le Monde des Livres de ce vendredi 31 août 2012. Son appréciation du dernier roman de Christine Angot, rend attentif. Le titre d’appel avec photo de l’écrivaine en première page du journal annonce : « Angot ! (noter le point d’exclamation) l’écrivain sort « Une semaine de vacances », effarant de force et de lucidité. Jean Birnbaum soutient dans un éditorial « Ce scandale de la lucidité ».
Nous voilà enfin à la veille d’accéder au livre qui va exprimer l’angoisse extrême de l’espèce humaine menacée d’autodestruction en ce début de XXIème siècle.
Donc on lit, et que lit-on ? Que nous sommes seulement de retour dans un scénario déjà écrit dans « L’inceste » en 1999. Cette écrivaine a obstinément depuis treize ans pour ligne d’horizon son entrejambes. Forest nous annonce « une seule et longue scène quasi interrompue de sexe… crudité des actes…(fellation, sodomie) qui sont accomplis et décrits dans des détails … » Le Monde consacre une page entière à la célébration de ce livre avec deux photos de l’auteur qui a manifestement reçu des droits littéraires qui lui permettent de s’acheter des jeans pré usés.
On se demande s’il faut s’enrager à lire les journaux qui correspondent grosso modo à ses choix politiques ou bien lire les journaux de droite pour s’enrager des analyses conservatrices de ses journalistes et éditorialistes.
Ca repose parfois de lire le Figaro plutôt que le Monde.
Christophe Chelten