Nous les généreux mécènes

3 février 2017,

par Christophe Chelten

Il est dangereux de prétendre beurrer sa tartine sur ses deux faces.

Cette considération normande (sarthoise) me vient sans cesse à l’esprit tandis que je suis l’Odyssée Fillon. La présence d’une Pénélope au coeur de l’histoire justifie la référence à Homère. Mais cUnknown‘est la seule. Pour le reste on nous promène depuis quelques jours dans des épisodes de plus en plus minables. Fictif ou pas l’emploi était surpayé. Ce que chaque Français qui peine à réunir mille ou deux mille euros par mois appréciera. Car il s’agit d’argent prélevé dans sa poche de contribuable. Finissons en vite avec ce feuilleton rural.

(d.r.)

Que monsieur Macron ait dépensé cent vingt mille euros en frais de restauration pour sa fonction de ministre du budget nous laisse imaginer le nombre de moules frites qu’il a pu offrir à ses hôtes. Certes il se trouvait au centre du point de captation des contributions de chacun au fonctionnement de la France. Le bruit d’une source donne soif à ceux qui l’entendent du matin au soir.

Que madame Le Pen rétribue, entre autres, son garde du corps avec de l’argent européen, c’est encore de l’argent prélevé dans notre poche. La distance n’y change rien.

Nous sommes les mécènes de cette classe politique que nous intronisons par nos votes.

C.C.