Vous pouvez vous rendre sur le site de sauvons la forêt pour signer la pétition ci-dessous (ou d’autres pétitions tout aussi dignes d’être signées d’ailleurs). Vous pouvez aussi faire un geste en réduisant votre consommation d’avocats. Il me faut faire un effort pour écrire cela car pendant plus de vingt ans j’ai profité des avocats de mon jardin à Nice (j’ai déménagé récemment). Avec deux arbres, un cultivar Hass (cliché ci-contre) et un cultivar Bacon, il est arrivé les bonnes années que nous mangions de l’avocat tous les jours toute l’année. Il ne faut pas attendre que le fruit soit mûr pour le cueillir, on le fait mûrir, avec l’éthylène dégagé par une pomme bio bien mûre, ce qui permet d’étaler sa consommation sur plusieurs mois. La France devrait planter des avocatiers partout sur la Côte d’Azur et en Corse. C’est un bel arbre à croissance rapide qui ne défigurerait pas les jardins publics. L’avocat est un aliment doté de grandes qualités diététiques et gustatives. Je ne vais pas vous recopier la rubrique de Wikipedia qui me semble fort bien faite. Contrairement à ce que des permaculteurs bien intentionnés ont pu vous dire, il ne faut pas se contenter d’un semis (on trouve aussi cette information erronée sur internet). Les noyaux d’avocat germent très facilement mais l’arbre qui en résultera, dans la plupart des cas, portera très peu de fruits, il vous faudra le greffer. On peut apercevoir plusieurs dizaines d’avocatiers dans les jardins privés de la ville de Nice, issus de tels semis. Ce sont de beaux arbres mais très peu d’entre eux se couvrent de fruits. À noter qu’avec les gelées des hivers 1984-85 et 1985-86, les parties aériennes de ces arbres ont été entièrement détruites mais qu’ils sont repartis très vigoureux à partir des racines. Si de tels hivers se reproduisent, il faudra penser à regreffer les jeunes pousses.
Ghislain Nicaise
Texte de la pétition :
Au Président et à la ministre de l’Environnement du Chili, au gouvernement de la province de Petorca et à la direction générale de l’agence de l’eau DGA
Monsieur le Président,
Madame la Ministre de l’Environnement,
Madame la Gouverneure,
Des villes comme Calle Larga, Chalaco, Chincolco, Pedegüa, Hierro Viejo, El Francés, Pedernal, Las Palmas, Quebrada de Castro, qui appartiennent toutes à la commune de Petorca, n’ont pas un accès suffisant à l’eau pour assurer l’approvisionnement en eau potable de la population et l’irrigation des cultures agricoles traditionnelles.
L’industrie de l’avocat détient le monopole de l’eau, privant la population de cette ressource vitale. La politique du Chili, basée sur l’extraction des ressources naturelles, évince les communes et détruit la nature. Ce phénomène existe également dans d’autres branches orientées vers l’export telles que l’exploitation minière, la sylviculture, la pêche et l’énergie.
Il est urgent que les responsables politiques reconnaissent l’importance des circuits d’eau dans la nature et le rôle qu’ils jouent pour les écosystèmes. Ils doivent également envisager d’autres formes de gestion de l’eau. Pour cela, vous devez d’abord annuler la loi sur l’eau. Cette abrogation constitue une mesure fondamentale de la déprivatisation de l’eau au Chili. La loi promulguée en 1981 pendant la dictature militaire a créé un marché autour de ce bien public et accordé des droits d’eau excessifs aux entreprises.
Dans ce contexte, nous pensons qu’il est indispensable de considérer la nature comme un sujet politique doté de droits devant être respectés.
Considérer l’eau comme un bien commun national est une fonction essentielle de l’administration publique. Il est nécessaire de créer un système de gestion de l’eau au niveau communal. L’eau doit être garantie au Chili comme un droit humain et un droit de la nature au sein d’une nouvelle constitution et d’une nouvelle législation. Ces dernières doivent protéger les habitants, leurs communautés, le pays et sa diversité biologique. Le mouvement pour l’eau et les territoires (Movimiento por el Agua y los Territorios – MAT) et l’école d’agroécologie Germinar (Escuela de Agroecología) de la commune de Petorca s’engagent à atteindre ces objectifs.
Mais pour que ces objectifs deviennent réalité, les activités extractives de l’industrie de l’avocat et des agrumes doivent cesser immédiatement dans la commune de Petorca.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Madame la ministre de l’Environnement, Madame la gouverneure, l’expression de notre profond respect.
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