Le Sauvage

Georges Chapouthier nous alerte sur une pièce d‘Hermann Nitsch qui se « jouera » du 21 au 23 juin à Leipzig. Au nom de l’art, une vache et trois cochons seront cruellement massacrés. Voir  ici.  Fou sadique, Nitsch n’en est pas son coup d’essai, il s’est fait une spécialité de ce type de « spectacles » et aurait déclaré « regretter de ne pas avoir le droit d’éventrer des femmes ». Merci d’envoyer un mail au Théâtre de Leipzig pour protester. Vous pouvez aussi signer la pétition, et  diffuser cette sordide information.

Politiques de l’Anthropocène Mardi 28 mai 2013

Amphithéâtre Albert Caquot • Sciences Po • 28 rue des Saints-Pères 75007 Paris • 17h30|20h Depuis les débuts de l’époque industrielle, il y a deux cents ans, les activités humaines ont profondément modifié les cycles de la nature. Alors que les stocks de combustible s’épuisent, la dissipation exubérante d’énergie liée aux économies fondées sur la croissance touche à sa fin. Quelles seront les répercussions politiques, économiques et sociales de cette nouvelle donne ? Ère d’accélération, l’Anthropocène brille de ses derniers feux. Le XXIème siècle sera celui de la «descente énergétique», révolution qui impose l’adoption urgente d’un modèle différent du productivisme.

Programme du colloque : 17h30 : Ouverture par François GEMENNE, directeur du domaine ‘Développement durable’ aux Presses de Sciences Po, chercheur à l’Iddri-Sciences Po, et Agnès SINAI, directrice de l’ouvrage Penser la décroissance, journaliste.  (suite…)

par Roland de Miller

Depuis près de 45 ans, j’ai été tout à la fois écrivain, bibliothécaire et libraire, et j’ai rassemblé des dizaines de milliers de livres des 19e et 20e siècles relatifs à l’Écologie, à la Nature et aux relations Homme-Nature dans toutes leurs dimensions (scientifique, culturelle, sociologique, économique, politique, sanitaire, spirituelle, littéraire et artistique), dont notamment 5000 ouvrages consacrés aux plantes, à la botanique, aux arbres et aux forêts dans le monde, ainsi que de nombreux titres appartenant (suite…)

Michel Sourrouille, Biosphère

Si demain nous n’avions plus de pétrole, ni gaz, ni charbon, ce n’est pas 4 % du PIB que nous perdrions (la place de l’énergie dans le PIB), mais près de 99 %. Sans énergie, impossible de déplacer un objet (ou notre propre corps), illuminer ou chauffer une pièce, transformer un poisson dans l’océan en poisson dans notre assiette. Comme l’exprime Jean-Marc Jancovici, « Bien gérer la sortie de scène du Père fossile ne va pas être une mince affaire ». (suite…)