Météo
16 mai 2018, Daniel MajaAu grand air de Montaigne
14 mai 2018, La Rédaction
par Alain Hervé
Il s’est retiré à trente neuf ans, pour se rencontrer lui-même, dans ces trois petites pièces rondes et superposées dans une tour rustique. Une sorte de pigeonnier. A distance du bavardage de ses femmes : sa mère, sa femme, ses filles dans leur château. En compagnie de ses maîtres grecs et latins. A distance de ses engagements civiques, et diplomatiques, de sa charge de maire de Bordeaux.
Enfin seul. Entre son oratoire, au rez-de-chaussée*, sa chambre, au premier étage, il dormait assis dans son lit, sa bibliothèque, et son cabinet d’écriture, tout en haut, sous le ciel. Recueilli « sur le sein des doctes vierges ». Attentif au bruit de sa pensée. Pour notre bonheur quatre cents ans plus tard.
Il faut aller à Saint Michel de Montaigne pour respirer l’air qu’il respirait, pour se retrouver chez lui, dans sa peau, sa très petite taille, son art admirable de savoir apprécier et étudier son état précaire d’être vivant.
Ce qui au fil des siècles a fasciné ses lecteurs enchantés, ébahis, c’est l’exposé de son savoir vivre. Au sens fondamental du terme.
Il a laissé dans sa tour l’ombre de sa présence. Une jeune guide intelligente évoque très bien les détails matériels de sa vie dans ce pigeonnier. Allez y.
Vous pourrez en sortant déguster les vins de la propriété. Nous avons succombé au blanc doux à moins de six euros la bouteille.
* Montaigne n’était ni un dévot, ni un incroyant. Les hasards de la vie l’avaient fait naître catholique, il s’en accommodait. « Nous sommes chrétiens au même titre que nous sommes périgourdins ou allemands ». Cette attitude distanciée mérite encore d’être prise en considération de nos jours.
Reporterre n°162
8 mai 2018, La Rédaction
Emmanuel Macron couvre les chasseurs de cadeaux
VIDÉO – À Bornéo, les centres de soin ne sauveront pas les orangs-outans
Karim : ouvrier, lanceur d’alerte, viré
La Zad de Notre-Dame-des-Landes, un bouillonnant laboratoire social et culturel
Une marche funèbre pour les abeilles disparues se poursuit en Bretagne
PAC et élevage industriel
24 avril 2018, La Rédaction
L’une des fermes usines citées dans l’enquête
[ENQUETE] Politique agricole commune et élevage : Comment le système en place encourage la pollution
Paris, le 24 avril – A quoi servent les 363 milliards d’euros de la Politique agricole commune ? C’est pour commencer à répondre à cette question que Greenpeace a publié une enquête aujourd’hui. Une équipe de journalistes européens a investigué dans huit pays de l’Union européenne, afin de déterminer si les exploitations agricoles qui polluent le plus recevaient des subventions européennes de la PAC. Malheureusement, la réponse est oui.
Cette analyse est le résultat d’un travail de croisement de données entre la liste des montants alloués aux bénéficiaires de la PAC, et la liste qui répertorie les émissions d’ammoniac par ferme (la seule pollution qui soit suivie à l’échelle des exploitations). Résultat : en France, le journaliste Mark Lee Hunter, qui a coordonné ce travail, a identifié 436 structures agricoles concernés : 421 exploitations porcines et avicoles et 15 entreprises agro-alimentaires [1]. Ce sont donc 436 structures françaises qui polluent et pourtant continuent de toucher des subventions publiques européennes.
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Macrontransition
18 avril 2018, Alain Hervé
par Alain Hervé
BFM TV dimanche soir. Stupéfiant. Deux heures et demie de furieux bavardage sur l’économie, l’économie, l’économie et le social. Un Président de la République interpellé comme un copain de classe par deux loustics sans savoir vivre. Le “coupage” de parole est la règle. Triste journalisme. Triste spectacle. Imperturbable, le surdoué dévide son crédo technocratique.
Et la vie? Et la transition écologique? Et la naissance d’une nouvelle société de sobriété, d’ajustement avec les mécanismes de la nature? Hulot doit se ronger les ongles en entendant cet échange passéiste. Du moins on peut l’espérer.
Est-ce la France qui a promu l’accord de Paris? Qui veut convaincre Trump d’y impliquer à nouveau les Etats-Unis? Le dérèglement climatique dont on observe les effets chaque jour sur les saisons, sur des peuples affamés et assoiffés, contraints à migrer, on prétend l’ignorer? Les insectes meurent, les oiseaux meurent, les pesticides ravagent la santé publique, ça ne mérite pas que l’on en dise deux mots?
Il est tentant de ne pas s’en préoccuper, de partir plutôt faire un tour en mer ou en forêt. La macrontransition est en marche.
Sélection ?
17 avril 2018, La Rédaction
KAK. d.r. L’Opinion
Par Ghislain Nicaise
Le mouvement contre la loi Orientation et Réussite des Etudiants (ORE) a reçu il y a une semaine le soutien de 425 enseignant-e-s des Universités. Après mûre réflexion, c’est ce soutien qui m’a décidé à exposer le point de vue d’un retraité de cette profession, qui n’a plus rien à perdre ni à gagner à dire ce qu’il pense.
Les fonctions de l’enseignement supérieur sont multiples mais il y en a une qui laisse très peu de futur-e-s étudiant-e-s indifférent-e-s, c’est la qualification qui leur permettra d’exercer un métier intéressant et/ou correctement rémunéré. Cette qualification passe par la maitrise d’un vocabulaire spécialisé et souvent aussi des savoir-faire nécessaires à l’exercice de ces professions. L’accès à l’un de ces métiers convoités passe par une sélection,
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L’écologiste, trimestriel
13 avril 2018, La Rédaction
L’Ecologiste. Trimestriel, en Angleterre depuis 1970, en France depuis 2000
Avant l’arrivée du nouveau numéro de L’Ecologiste fin avril, nous vous proposons quelques éléments d’actualité ainsi que des idées de lecture. Bonne journée, l’équipe de L’Ecologiste.
La fraîcheur de l’herbe : dans son nouveau livre, l’historien des sensibilités Alain Corbin raconte les émotions procurées par l’herbe verte de l’Antiquité à nos jours : des poètes aux romanciers en passant par les artistes et les philosophes, de la Grande Prairie au bocage en passant par les prés et les jardins, un livre passionnant ! Vous pouvez le commander en ligne ou par courrier. 240 pages avec un cahier d’illustrations en couleurs. Dix-neuf euros.
Le numéro 51 de L’Ecologiste (janvier-mars) est encore disponible sur commande, six euros port offert, avec un riche dossier Jardins. Vous pouvez également offrir ou vous offrir un abonnement à L’Ecologiste.
ACTUALITES. France, agriculture biologique : objectif 15% en 2022. Le ministre
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Je ne vous l’ai posée que parce que j’ai par mégarde donné la réponse avant.