Comme le fait justement remarquer Philippe Sollers, qui en sait long sur la question, la campagne présidentielle ne sera pas politique mais médiatique. Il explique ainsi le succès de Marine Le Pen.
E.E. les Verts pourrait y penser. Nicolas Hulot leur offre une chance exceptionnelle d’atteindre des millions de téléspectateurs.
D’abord parce qu’il est déjà connu, a déjà fait ses preuves.
Ensuite parce qu’il possède le savoir-faire et le fait avec talent.
Et enfin parce qu’il sait quels sont les enjeux de l’écologie. Il sait de quoi il parle.
S’il doit devenir effectivement candidat, on peut lui laisser le temps de s’organiser et ne pas le soumettre aux commodités d’une bureaucratie de parti.
Il peut aussi très bien se présenter sans passer par les fourches caudines d’un parti.
A suivre
Christophe Chelten
Une suite :
– l’expression “les commodités d’une bureaucratie de parti” ignore les milliers de militant-e-s sincères qui font ce qu’ils/elles peuvent pour que l’avenir soit meilleur, elle justifie le profond rejet de la politique auquel notre corps électoral s’est laissé aller en s’abstenant ou en votant Front National. Tous pourris, tous bureaucrates, c’est ça ?
– le vote des militant-e-s et sympathisant-e-s au cours de primaires est qualifié de “fourches caudines” ! C’est tellement plus simple de suivre un grand leader charismatique sans se soucier des opinions de ces personnes forcément intéressées, forcément bureaucratiques. S’il y a deux candidatures ou plus, l’écologie politique sera représentée dans toutes ses nuances, mais qui y gagnera ?
Ghislain Nicaise