Au Sauvage, nous n’avons pas encore tous lu , le dernier Michel Onfray “l’Ordre libertaire, la vie philosophique d’Albert Camus” mais j’ai suivi ses interventions en particulier dans “Nous ne sommes pas couchés”. L’homme me paraît toujours aussi sympathique, intelligent, non sectaire. J’apprécie sa fougue et sa célébration de la bonne nourriture dans son Université populaire du goût d’Argentan. Je souscris à son éloge d’Albert Camus. Je l’ai déjà abordé dans le Sauvage à propos de Noces et de Tipaza. Cliquez pour le retrouver en 2011. Je suis un lecteur répétitif de son traité des Cyniques. Il m’a fait découvrir la dimension philosophique de Diogène.
Je lui reproche cependant sa prolixité excessive. Il écrit plus vite que je ne le lis. Presque tous ses livres mériteraient d’être sévèrement abrégés. Son souhait d’un “nucléaire républicain” est inconséquent. De même que sa critique du catastrophisme.
Nous en reparlerons bientôt.
Il devrait, aussi bien à propos de Camus, se souvenir de la formule de Billy Wilder qui conclut “Certains l’aiment chaud”: Nobody is perfect.
Alain Hervé