Exorde
par Gabriel Peynichou
Certains de nos lecteurs ne possèdent plus, probablement à la suite d’un revers de fortune, les quelques hectares qui sont nécessaires si l’on veut bénéficier d’un minimum d’autosuffisance en matière de produits de base alimentaires. Qu’à cela ne tienne, vous avez un balcon. N’hésitez pas à planter votre basilic,
quelques piments, des radis, des tomates cerises, voire, un pot de tomates coeur de boeuf et quelques courgettes. Je recommande la coureuse de Nice qui grimpera autour de votre fenêtre comme elle le fait sur les pergolas des maisons de campagne en Provence.
Ainsi chacune de vos recettes, en saison, aura droit à l’appellation prestigieuse : le…, suit le nom de votre production, même si en quantité cela ne représente que quelques grammes du jardin. Bizarrement, j’ai toujours eu l’impression qu’il y avait une vraie différence.
EXORDE
5 – L’exorde, du latin exordium, commencement, est, en rhétorique, la première des cinq parties canoniques du discours. Exemple :
« Cet exorde, aussi bizarre qu’emphatique, fut débité avec une imperturbable assurance : cependant je
crus remarquer sur la figure du célèbre docteur quelques légères crispations des lèvres qui trahissaient
comme une envie de rire contenue »
Comment on devient sorcier, Jean-Eugène Robert-Houdin.
J’espère que mes éventuels lecteurs ne prendront pas ce paragraphe comme le signe de l’arrogance d’un nanti. Il s’agit dans mon esprit de rappeler que la grande majorité des français sont issus d’un monde rural, et que leurs regroupement dans les villes date d’il y a très peu de temps au vu de la longue Histoire.
Les 67 recettes commencent à paraître demain.
© Association LAC & Gabriel PEYNICHOU, Laurent DAVEZIES
éditions Pourquoi viens-tu si tard ?
ISBN : 978-2-919113-15-6
Première édition : décembre 2012