Il faut saluer l’élection d’un pape qui se place sous l’invocation de Saint François d’Assise, patron
des écologistes,”mon frère le soleil, ma soeur l’eau” deux éléments qu’il a magnifiés, et dont on pourrait faire meilleur usage. Ainsi il n’est pas négligeable que ce nouveau François, dans son homélie, appelle au respect de l’environnement et à la préservation de la Création.
On peut raisonnablement penser que beaucoup de croyants et même d’athées seront sensibles à cette injonction salutaire en faveur d’un monde déjà si dégradé.
Robert Perez
Attendons de le voir à l’ouvrage. Encourager la contraception par exemple. Il n’est pas le premier écologiste de la profession. Le pape Pie II, né en 1405 à Consigni près de Sienne, dont il fera Pienza avec L’architecte Bernardo Rosselino. Silvio Enea Piccolomini dans le civil, tenait vers 1460, “ses conciles au bord d’une prairie à l’ombre d’arbres séculaires”, nous apprend Gabriel Faure, dans ses “Heures d’Ombrie”. Ce qui d’une certaine manière le rapprocherait du Boudha. Pinturicchio a peint sa vie de manière assez confuse dans la Libreria Piccolomini, dans le Duomo de Sienne. Il est l’auteur de poèmes dont certains érotiques : Historia de Eurialo et Lucretia. Historia de duobus amantibus. A vérifier, les manifestations écologiques de ce pape, que l’Eglise pourrait bientôt exhumer, pour pratiquer un aggiornamento adapté aux inquiétudes contemporaines.
Le Sauvage