Nos commis voyageur en centrales nucléaires ont été vendre leur camelote mortifère en Inde et en Chine. Il s’agit de notre Président de la République et de notre Premier Ministre. On mesure à quel point l’écologie a disparu de la scène politique de la gauche.
Si 35.000 Etats Uniens Américains descendent dans la rue pour demander à Obama de s’inquiéter du réchauffement climatique, en France on débat de mariages, de viandes, de diamants, d’impôts, de monoparents, d’Afrique, de football… Non pas que ce soient des sujets dérisoires, mais dans le même temps le débat sur l’énergie a tenu à distance les partenaires associatifs et a privilégié les lobbies pétroliers et nucléaires…
Des ministres de l’écologie sont au goût du jour: insignifiants, consensuels avec leur Premier ministre. Ils ne représentent en aucune manière les écologistes et encore moins l’écologie. La gauche au pouvoir se trouve être encore moins efficace dans ce domaine que la droite qui l’a précédée.
La représentation écologiste au parlement est terne, dénuée de combativité. On découvre une sénatrice soit disant écologiste, qui n’a aucune idée de ce qu’est l’écologie et consacre toute son énergie à la cause palestinienne. Qui a des défenseurs plus efficaces par ailleurs…
Vous avez dit écologie? Mais qui s’en soucie. Soutenez les journaux écologiques qui en parlent et qui sont encore en vie: Silence, l’Ecologiste… ils sont en kiosque.
Christophe Chelten