On observe autour de soi de plus en plus de Français qui prennent conscience, d’une manière ou d’une autre, de l’urgence écologique.
Ce peut être un souci alimentaire ou respiratoire, une maladie d’origine suspecte, ou une détérioration des conditions de vie, un doute climatique ou une confuse angoisse démographique… “Il faut faire quelque chose pour restaurer des conditions de vie plus acceptables” entend-t-on.
La réponse à toutes ces questions devrait être exprimée par les candidats aux élections qui s’intitulent “écologistes” ou “verts”. On observe que ceux- ci lorsqu’ils s’expriment publiquement, sont davantage préoccupés par leurs manoeuvres et alliances subtiles pour accéder à un poste d’élu. La démagogie sociale et économique reste prioritaire dans leurs discours. Ils ne tranchent pas sur la troupe des assoiffés de sièges socialement gratifiants.
Pour le moment cependant nous ne voyons pas d’autres moyens d’expression démocratique des préoccupations écologiques. Il faut aller voter. Quitte à harceler ensuite ces élus. Il faut en France en passer par les alliances avec une gauche dont la vocation est essentiellement de contrôler les guichets d’accès au pouvoir. Elle ne sait pas ce qu’est l’écologie. Elle ne fait rien pour la comprendre. Elle rêve de croissance économique. Elle entretient l’utopie technologique. La gauche pue le nucléaire et le Notre Dame des Landes.
Et la droite?
C’est pire.
Il va falloir voter en se bouchant le nez!
C.C.