Shirley, une évocation remarquable de la peinture de Hopper

19 octobre 2014,

par Alain Hervé

La critique a fait la fine bouche devant ce film presque génial, sauf la Voix du286145.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx Nord et le Dauphiné libéré. Mais Télérama et le Monde se signalent par la pauvreté de leur analyse.

Il s’agit en fait d’une totale innovation en matière cinématographique: une déclinaison filmée des peintures de Hopper. Ou l’animation de scènes statiques en respectant les lumières si particulières de ce peintre et son extrême retenue expressive.

Tout est réussi dans ce transport, en utilisant  l’évocation sonore de l’actualité de l’époque, des années trente aux années soixante. La lenteur filmique adoptée par le cinéaste exprime à la perfection l’atmosphère figée des évocations de Hopper. Certes ce n’est pas un thriller mais la tension extrême des personnages est exprimée à la perfection.

A voir absolument, pour spectateurs sans préjugés.

Cette approche serait-elle applicable à Rembrandt ou à Vinci ? On se le demande.