Nous sommes dignes, nous ne sautons pas de joie. Comment dit-on déjà ? C’est ça, nous saluons l’élection d’Alexander Van der Bellen, le nouveau président de l’Autriche. Il y a environ vingt ans, je disais à qui voulait l’entendre que bientôt il ne resterait plus en lice dans le champ politique que les écolos et le FN, parce que c’était les seuls qui avaient quelque chose de nouveau à proposer. Je n’osais même plus formuler cette prédiction depuis quelques années tant elle semblait démentie par les faits. Pourquoi les écologistes français-es ayant touché le fond et ne pouvant dès lors que remonter ne se prépareraient-ils ou ne se prépareraient-elles pas à se retrouver face au Front national au second tour des présidentielles ?
Parlera-t-on un jour du syndrome autrichien ? Comme le soulignait justement le regretté Pierre Dac ” La prévision est un art difficile, surtout en ce qui concerne l’avenir”. Charles Ribaut