Deux imperfections

18 juin 2017,

 par Christophe Chelten

En ces temps de détumescence électorale on prend le temps de s’agacer de quelques imperfections dans le fonctionnement de notre société avancée.

Retenons en deux.
Le premier est l’affectation de ces orateurs de la radio, de la télé et du reste, qui lorsqu’ils s’adressent à nous nient l’existence de l’accent circonflexe ou bien prononcent le « au » comme un « o ». Ainsi le porte–parole du gouvernement Christophe Castaner ne cesse de nous mentionner la goche. Cette gauche doit souvent son rétrécissement en goche à une prononciation du sud de la France mais pas seulement. Il s’agit d’une nouvelle mode.

Le nouveau ministre de l’Education nationale, qui semble être doué pour le rétropédalage, va sans doute renvoyer la gauche à gauche. Et rendre leur accent circonflexe à toute ces voyelles de grâce, de bête, de pâle, de côté, et à Benoît…

La seconde imperfection est récurrente. C’est la publicité. Elle sévit sur notre vie entière et cancérise les écrans. Sarkozy, dont nous n’avons pas eu à énormément nous féliciter, nous avait offert de l’air libre sur les chaînes nationales. Avec les socialistes elle est revenue infecter notre vision télévisuelle. Cette tumeur gonfle lentement depuis cinq ans. Les innombrables et aléatoires bulletins d’information météo ne servent manifestement qu’à permettre de remettre des couches de pub aux heures de grande fréquentation.

Jean Jacques  Bourdin le journaliste de RTL a fini par s’énerver. Sa notoriété l’a protégé jusqu’à ce point contre les représailles du monstre.

Profitons en pour râler dans son sillage.