par Christophe Chelten
L’attention excessive portée aux vagissements de Jean Luc Godard pour “Le Livre d’image”, risque d’aggraver l’anémie diagnostiquée du Festival de Cannes.
Godard tel qu’en lui même la vieillesse le change, reste infatué de sa personne et de son oeuvre. Pour quelques films assez réussis et intéressants, il a cru pouvoir s’attribuer un rôle de prophète des profondeurs de la psyché humaine. Il a seulement révélé son creux personnel derrière une barbe toujours inaboutie.
Qui peut se reconnaître dans ce radoteur du maoïsme et de mai 68, qui n’en finit pas de suçoter son cigare castriste ?
Et bien oui, il en reste.