CETA ? non

12 juillet 2019,

Sur le site des Amis de la Terre

Les députés voteront ce 17 juillet la ratification du CETA, cet accord de commerce et d’investissement entre le Canada et l’Union européenne. La volonté d’Emmanuel Macron est claire : ratifier le CETA en catimini, dans la torpeur de l’été, en espérant le moins de contestation possible.

Pourquoi sommes-nous mobilisés contre le CETA ?

Depuis plusieurs années, nous alertons sur les dangers de ce traité qui porte atteinte à la démocratie, au climat et à l’environnement. Il permettra notamment à des multinationales canadiennes d’attaquer les Etats membres de l’Union européenne via des tribunaux d’arbitrage privés si elles estiment que les décisions publiques vont à l’encontre de leurs intérêts.

Les pouvoirs publics doivent protéger avant tout les intérêts des citoyen·nes, pas ceux d’une poignée de privilégiés prêts à tout pour engranger des profits mirobolants.

Comment agir concrètement aujourd’hui ?

Ecrivez aux parlementaires avant ce 17 juillet pour leur faire part de votre indignation et exprimer votre désaccord. Soyons nombreux·ses : nous pouvons encore empêcher le CETA d’être ratifié. Plus de 130 000 messages ont déjà été envoyés. Rejoignez la mobilisation !

J’interpelle les parlementaires

Pour celles et ceux qui le peuvent, participez au grand rassemblement citoyen le mardi 16 juillet de 17h à 21h devant l’Assemblée nationale, place Edouard Herriot à Paris.

Je me mobilise à Paris le 16 juillet

Pourquoi le CETA est-il une grave menace pour le climat, l’environnement et la démocratie ?

Depuis la mise en application provisoire du CETA, les exportations de sables bitumineux canadiens – un pétrole/hydrocarbure très polluant – vers l’Europe ont déjà très fortement augmenté.

Par la suppression progressive de droits de douanes sur des dizaines de milliers de tonnes de bœuf et de porc, le CETA augmente la pression économique sur les élevages français : ceux-ci se trouvent en concurrence directe avec les fermes-usines canadiennes, aux normes sanitaires et environnementales plus laxistes.

10 raisons de s’opposer au CETA