Archives d’un auteur

NDDL, catalyseur d’un front antiproductiviste ?

12 décembre 2012,

par Pascal Bourgois, militant écologiste

Comme un feu de paille, 120 comités de soutien à l’opposition au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes (NDDL) se sont constitués en France ces dernières semaines. Jean-Marc Ayrault argumentait que les opposants étaient porteurs d’une vision du monde qu’il ne partageait pas et ne voulait pas se voir imposer. Il a posé là les enjeux de fond. Les citoyens sont de plus en plus nombreux à avoir la conviction que le système économique et politique actuel est mortifère, qu’il nous mène dans le mur et qu’il y a urgence à le changer radicalement.

(suite…)

67 recettes…Suite

12 décembre 2012,

Exorde

par Gabriel Peynichou

Certains de nos lecteurs ne possèdent plus, probablement à la suite d’un revers de fortune, les quelques hectares qui sont nécessaires si l’on veut bénéficier d’un minimum d’autosuffisance en matière de produits de base alimentaires. Qu’à cela ne tienne, vous avez un balcon. N’hésitez pas à planter votre basilic, (suite…)

Pour les fêtes “Merci la Terre” éditions Sang de la Terre

12 décembre 2012,

Merci la Terre. Nous sommes tous écologistes

Auteur : Alain Hervé

Ce petit ouvrage pédagogique et ludique, véritable source d’information, nous permet de mieux appréhender les problématiques liées à l’environnement et aux comportements humains.

Il aborde vingt-trois thèmes essentiels comme le nucléaire, l’eau, l’air, la forêt, l’agriculture, l’industrie, les déchets… Il nous propose des réflexions sur ces éléments qui détermineront l’avenir des générations futures.

Porté par une langue poétique et par la force d’un discours authentique,
Merci la Terre est un livre de prise de conscience et de combat qui s’adresse à nous tous.

Nous sommes tous écologistes ou nous disparaîtrons.

Prix TTC : 4,66 €,    72 p.

Editions Sang de la Terre. Frais de port offerts à partir de 30 €

La révolution permaculturelle

11 décembre 2012,

La révolution permaculturelle est le titre d’un séminaire qui sera animé par Agnès Sinaï le

Vendredi 14 décembre de 15h à 18h,

33, rue de la Colonie, Paris 13ème (métro Place d’Italie ou Corvisart, porte cochère puis fond de la cour à gauche).

Agnès Sinaï est fondatrice de l’Institut Momentum, journaliste environnementale (Le Monde diplomatique, La Revue durable, Actu-environnement, Entropia), et auteure de divers ouvrages, dont Sauver la Terre, co-écrit avec Yves Cochet (suite…)

En vélo rue 89

11 décembre 2012,

Depuis l’invention du vélo, qui ne date pas d’hier, on va à vélo, comme on allait à cheval. Mais on ne va pas en cheval, (sauf à Troie), ni en vélo. Cependant cette formulation persiste dans le langage courant. Rue 89 qui présente un dossier intéressant sur la pratique du vélo pour se rendre au travail emploie le en. Si on veut absolument y aller en, il faut prendre le train ou l’automobile, ou l’avion… dans la mesure où l’on pénètre le moyen de transport. On se contente de chevaucher le vélo sans tenter d’y pénétrer. Le dernier qui l’ait tenté ne s’en est pas encore remis. Rue 89 devrait produire un correctif et faire campagne pour le à vélo.

Bises à Rue 89

Christophe Chelten

67 recettes pour recevoir ses amis et les garder

10 décembre 2012,

Suite de notre feuilleton illustré par Laurent Davezies. Les recettes arrivent bientôt mais notre auteur prend son temps et met les convives en condition. Le Sauvage


par Gabriel Peynichou

PROLÉGOMÈNES
Il m’arrive, de temps en temps, d’être invité chez des amis d’amis3 sans véritables
traditions, ou qui n’ont pas jugé bon de s’en créer.
J’ai remarqué que le décorum d’usage lors des repas amicaux était trop souvent
négligé. Et cela au nom de je ne sais quel malentendu sur l’idée qu’ils se
faisaient de la décontraction. (suite…)

L’ivre de mer

9 décembre 2012,

Enivrez vous du dernier l’ivre d’Yvon Le Corre titré L’IVRE DE MER. Ce texte illustré par l’auteur me fait penser à la glissade d’un voilier descendant vers le creux d’une longue houle dans l’alizé.

On file vers une félicité ou un désastre, jusqu’à ce qu’on remonte vers le ciel. Il faut avoir navigué en Atlantique pour lire Yvon. Avec lui on vit aussi la Girl Joyce son voilier datant de 1855, étrave droite, gréement aurique, cordages en chanvre, la jouissance du vent dans la joue de la voile.

Yvon est un insoumis de naissance, un irréductible, un extrémiste du savoir vivre, du savoir écrire, du savoir dessiner,  du savoir composer soi-même son livre avec des caractères de plomb. Yvon a formé toute une génération de navigateurs-dessinateurs dont Titouan Lamazou.

So dernier livre ne se lit pas, il se mange par tous les bouts. On se souvient de la stupéfaction éditoriale que fut « Heureux qui comme Iris », dessin, écriture, typo, aplats de couleur de mer, d’algues, d’infini.

Le livre s’achète auprès de l’auteur en téléphonant au 029692926..

Alain Hervé

67 recettes pour recevoir ses amis et les garder

8 décembre 2012,

Suite de notre feuilleton culinaire

par Gabriel Peynichou

PRÉLÉMINAIRES
Pour commencer, le matériel.
Bien sûr quelques casseroles de bonne qualité, dont une très grande pour
faire cuire les pâtes, une ou deux poêles qui n’adhèrent pas, un ustensile pour
cuire à la vapeur, un wok, un mixeur, une grande passoire, les trucs habituels
en d’autres termes.
Moins habituel, mais tout aussi nécessaire, les cocottes, toupines, daubières,
en fonte ou en terre. On en trouve de très belles dans les vide-greniers.
Complétez ces ustensiles de cuisson au four avec des plats à gratin faits de
la même matière, en fonte ou en terre. L’autre avantage de ces récipients est (suite…)

67 Recettes pour recevoir ses amis et les garder

5 décembre 2012,

Pour célébrer l’hiver nous inaugurons un feuilleton. Ce seront soixante sept recettes de cuisine. Bon appétit.

par Gabriel Peynichou
Illustrations : Laurent Davezies

Prolégomènes
Encore un livre de cuisine ! Effectivement, que répondre à cela ?
D’abord c’est un livre pour inviter des amis ! Qui n’a regretté de n’être pas
au restaurant le soir où il a fallu se resservir d’un bourguignon brûlé en dessous
et trop liquide en dessus avec des pâtes mal cuites. Surtout si on en est l’auteur.
Enfin si c’est un roman que vous vouliez, je ne suis pas votre homme. Je
n’en lis jamais. Les affres de petits bourgeois qui se noient dans des verres d’eau (suite…)