Par Michèle Valmont
Bon anniversaire au Théâtre de la Huchette qui fête ses 70 ans avec la comédie musicale « Comédiens ! » dont l’action se situe en 1948, sur la scène-même du nouveau théâtre.
Trois comédiens s’efforcent d’adapter sur le minuscule plateau un vaudeville musical qu’ils ont créé en province. Nous assistons à l’ultime répétition : le décor est inadapté, les comédiens oublient leur texte, la musique enregistrée peu convaincante. Pierre, mari de Coco dans la pièce et dans la vie, est cocufié par Guy, professeur de piano de la belle. Nous sommes dans la légèreté conventionnelle absolue. La leçon de piano érotique est hilarante, les comédiens chantent et dansent sur un rythme endiablé. Ils parlent aussi ; et au fil du dialogue, Guy révèle ingénument à Pierre un pan du passé de Coco. Tout bascule peu à peu. Lors de la représentation, la vie réelle s’immisce dans la pièce par un coup de théâtre inattendu.
Samuel Sené, le metteur en scène, s’est inspiré de « Paillasse », l’opéra de Leoncavallo, lui-même tiré d’une histoire vraie. Son excellente formation musicale et (suite…)
par Alain Hervé
par Christophe Chelten
Il y a actuellement 467 Journées Mondiales répertoriées*, des plus légitimes aux plus saugrenues, soutenues par des associations, des lobbies du commerce, de la santé, des propagandes politiques ou religieuses…
Nous avons il y a quelques années découvert ce personnage insolite qui avait fini sa vie à San Remo sur la Riviera dei fiori. On peut choisir pire endroit pour mourir en 1888. Lear était amoureux des chats, inventeur de limericks, bricoleur de non-sens, ornithologue, portraitiste d’oiseaux, aquarelliste de paysages… Le Museo Civico de San Remo lui avait consacré un hommage très réussi. Depuis le Musée a déménagé et ne possède plus qu’un seul tableau de Lear, une bonne huile représentant le village d’Eze. Son artiste vedette est désormais Antonio Rubino célèbre illustrateur du Corriere dei Piccoli.
Georges fut un Voyageur curieux et méthodique. Il questionnait les indigènes des lieux qu’il visitait, les soumettant à de longs interrogatoires minutieux, sur leurs techniques, leurs origines, leurs moeurs et leurs amours…
15°C côté place, un ciel bleu céruléen
Bon, la grisaille est revenue avec la pluie, mais les gouttes sont printanières…
Cet été, on va se baigner dans le lac Daumesnil, à quelques arbres du Boulevard Tériphérique (Rezvani), dans l’eau filtrée, on évoquera le Temple d’Angkor reconstitué grandeur nature pour l’Exposition Coloniale de 1937, et la gloire de l’Empire français colorié en rose sur les planisphères d’époque.
Sur leurs quelques m2 de verdure concédés, quelque part loin des promeneurs, dans le bois de Vincennes, les naturistes pourront faire leur plein de vitamine D, ils observeront les perruches devenues indigènes, mêler leurs cris aux roulements d’amour des pigeons ramiers qui viendront comme chaque année devant nos fenêtres, se goberger des bourgeons sucrés des robiniers, le guano s’incrustera dans les fentes du macadam, tandis que l’incinérateur d’Ivry nous offrira le spectacle grandiose de ses panaches de fumée colorés de composition chimique incertaine…