Dans les années 70 j’ai consacré une partie non négligeable de mes loisirs à participer à des débats publics sur l’énergie nucléaire. Nous étions un petit nombre d’enseignants de l’Université de Lyon qui avions été séduits par les thèses écologistes, à la suite de Philippe Lebreton, jeune et brillant professeur qui avait compris la dimension politique de l’écologie à travers son combat pour la défense du parc de la Vanoise. Nous nous trouvions confrontés à la construction de plusieurs centrales nucléaires dans notre région, pour la simple raison que le Rhône fournit un débit important d’eau de refroidissement et bien que ce soit une zone d’activité sismique (carte ci-après). Il y avait sur le campus de l’Université Claude Bernard un Institut de Physique Nucléaire dans lequel la plupart des enseignants et chercheurs étaient en faveur du nucléaire civil. (suite…)