Georges était parvenu à ce point extrême qu’on appelle « el fin del mondo ».
Il avait traversé des jungles de sabals, de syagrus géants, d’arécas à bétel, de pachiras macrocarpa, de quinquinas rouges, d’odorantes draculas, d’envoûtantes lycastes, accompagné des cris des tamarins labiés et des singes hurleurs, il avait fait fuir le raton crabier, s’était garanti des vampires à pattes velues, des mygales trondaines, avait croisé la route des pumas…
Et maintenant, face à l’Océan infini, à l’horizon mouvant, Georges prit la décision qui s’imposait:
Il marcha sur l’eau