par Christophe Chelten
Je ne peux pas ne pas saluer la prestation du Président de la République annonçant qu’il ne se représenterait pas. Certes il n’avait aucune chance de succès mais il pouvait céder au vertige aveugle résultant de l’accoutumance de la pratique du pouvoir.
Il sort soudain grandi de cette renonciation. Il s’assure ainsi un vernis de stature pour l’histoire. Qu’il gère la fin de son mandat avec précaution. Il n’aura plus la chance de produire un nouveau coup d’éclat.
Il ouvre à la gauche une chance inespérée de manifester à nouveau son existence. Le radicalisme rétrograde de Fillon présentait déjà une ouverture inespérée que Bayrou a très bien analysée.
Pourquoi utiliser ce terme trompeur de libéralisme pour le programme de Fillon?
Ce soit disant ” libéralisme”, c’est la réouverture de la prédation du peuple par les puissances d’argent.
C.C.