par Alain Hervé
Bravo pour cette encyclique Laudato si’, que l’on attendait depuis quarante ans. François d’Assise s’impatientait. L’Eglise catholique reconnait enfin l’analyse écologique.

Un pape écologiste? (DR.)
A ceci près que le pape François ne va pas au bout de la question. Ne va pas au delà de ce que la religion dont il est le chef, professe. Il ne remet pas en cause la position prédominante de l’homme. Il reconnait la responsabilité majeure d’anthropos dans le dérèglement des climats. Mais il lui confirme sa situation de créature privilégiée de Dieu sur la planète Terre.
Or l’intelligence de l’écologie n’est pas seulement de reconnaître le rôle dévastateur de l’homme dans la partition du vivant. Mais de faire comprendre que l’ homme est un mammifère de moyenne importance, auquel ses capacités cérébrales donnent une redoutable responsabilité.
Il doit modérer ses capacités prédatrices et appliquer ses talents à respecter les territoires de toutes les autres espèces vivantes. A vrai dire on voit mal comment la multitude des Sapiens démens va pouvoir rentrer dans sa niche … écologique.
François ne semble pas s’inquiéter du grouillement de neuf milliards d’hommes sur la petite planète où Dieu lui a ménagé un campement provisoire. Certes, dans son avion au retour des (suite…)