Archive pour la catégorie ‘Annonces’

Vous aimez Bridget Kyoto ?

7 octobre 2012,

Alors, faites un effort.

Pour aller sur l’appel à don, descendre en bas de la page qui s’ouvre lorsque vous cliquez sur cette ligne.

Permaculture à Paris

24 août 2012,

Lundi 27 août, le 18ème arrondissement  accueillera au Shakirail*,  une des plus grandes figures de la permaculture, l’australienne Robyn Francis.

La permaculture est souvent considérée comme à l’origine de la pensée qui a contribué à fonder le mouvement des villes en transition. Elle permet aux individus de créer des environnements de production fournissant de la nourriture, de l’énergie, du logement…  C’est une science utilisant des principes d’écologie et le savoir des sociétés traditionnelles pour reproduire la diversité, la stabilité et la résilience des écosystèmes naturels.

Le 27 août à partir de 18h30, Robyn Francis animera donc une conférence autour de la présentation de la permaculture, de la  transition et de la société future post-pétrole… suivie d’une collation/rencontre avec les participants. Cette soirée, organisée par Écobox et les jardins partagés d’IdF, se prolongera  ensuite dans un lieu alternatif de l’arrondissement.

Véritable légende vivante, Robyn Francis travaille depuis les années 70 à des projets de développement biorégional et communautaire  et enseigne lapermaculture depuis 1983. Elle a conçu le premier écovillage en permaculture de la Nouvelle-Galles du Sud (Australie). Son approche intégrée de la planification stratégique, appelée la Matrice éco-sociale, a influencé le département de la planification de la Nouvelle-Galles du Sud. Elle habite au nord de la Nouvelle-Galles du Sud, où elle dirige le Permaculture College Australia sur sa propriété, Djanbung Gardens, et elle est engagée dans des initiatives communautaires locales visant la sécurité alimentaire et la soutenabilité.

*Le Shakirail, 72 rue Riquet, M° Max Dormoy (ligne 12) ou Stalingrad (Lignes 2 et 5) – Pour plus de détails, contacter Jérôme (EcoBox) ecobox3@free.fr

Attention “l’Ecologiste” est en kiosque

18 juillet 2012,

par Thierry Jaccaud, rédacteur en chef

Ah, l’illustration de couverture ! Son choix n’est jamais facile. Pour le premier numéro de L’Ecologiste paru fin 2000, son fondateur Teddy Goldsmith m’avait proposé, à moitié sérieux, de mettre le début du texte du premier article en guise de couverture ! Effectivement, nous avions (déjà) beaucoup de texte pour un nombre limité de pages et cela aurait permis de gagner de la place… Nous avons finalement choisi une photographie pour la couverture de ce premier numéro : un malheureux pêcheur au bord d’un lac surplombé de cheminées d’usines à Kabarache, au sud de l’Oural, l’une des villes les plus polluées du monde.

Referions-nous aujourd’hui une telle couverture ? Peut-être pas. Même si notre ligne éditoriale est inchangée – une société à taille humaine – nous préférons aujourd’hui mettre l’accent sur le beau et sur les solutions, tout en continuant de mettre à jour et de comprendre les nouveaux avatars de la société industrielle, et de les combattre.

Ainsi pour le numéro 37 de L’Ecologiste qui vient de sortir chez les marchands de journaux (juillet-septembre 2012), le thème du dossier « Revivre à la campagne » et l’illustration de couverture sont nettement plus optimistes qu’au tout début de ce millénaire, presque guillerets. Les illustrations à l’intérieur du magazine sont, nous l’espérons, belles. Mais dès le premier article du dossier,  le caractère dramatique du choix qui est devant nous est là. Consacré à la situation en Grèce, cet article rappelle qu’en juin dernier, ce sont une vingtaine de députés parfaitement néonazis ont été élus au Parlement grec avec 7% des voix. Heureusement, il y a une alternative. Ce n’est pas «l’économie verte » prônée par et pour les multinationales. En Grèce, l’exode urbain a commencé et, dans les campagnes, la solidarité s’organise.

Ce n’est évidemment pas la ville en soi qui pose problème, c’est sa démesure.  Ce ne sont pas les techniques à échelle humaine qui manquent vraiment, c’est toute une culture. Le dossier aborde l’un et l’autre sur une vingtaine de pages. Quant au hors dossier, sur une quarantaine de pages, il comprend de nombreux articles sur des thèmes variés. Si nous ne publions plus deux pages entières de références bibliographiques en petits caractères pour un article comme nous l’avions osé pour le premier numéro, nous fournissons toujours des notes et des références. Nous présentons des dizaines de livres venant de paraître. Et le numéro se conclut toujours par un billet d’Alain Hervé. Bref, nous essayons de fournir trimestre après trimestre une ample matière à réfléchir et à agir. Cela vous intéresse ? N’hésitez plus : abonnez-vous !

Thierry Jaccaud
L’Ecologiste, disponible en kiosque
www.ecologiste.org

Explosion à Marcoule

12 septembre 2011,

Nous relayons ce communiqué  du Réseau “Sortir du nucléaire” – 12 septembre 2011

Urgent – Explosion à l’installation nucléaire de Marcoule – 1 mort et 4 blessés

Un four a explosé sur le site nucléaire de Marcoule dans une installation appartenant au groupe EDF, dans le Gard, lundi 12 septembre à 11H45. Cette information a été rendue publique 2 heures après l’accident. Ce site comporte de très nombreuses installations nucléaires, stocke de grandes quantités de déchets radioactifs et manipule du combustible MOX, donc du plutonium.

Pour l’instant, aucune mesure de protection de la population n’a été prise par les autorités. Le site de l’explosion se situe à 200 m du Rhône, 7 km d’Orange (30 000 habitants), 22 km de Carpentras (30 000 habitants), 27 km d’Uzès (8 000 habitants) et 28 km d’Avignon (115 000 habitants). L’équipe du Réseau “Sortir du nucléaire” se mobilise pour trouver des informations fiables à communiquer aux populations locales.

Dans l’attente, notre inquiétude se concentre autour du risque de contamination radioactive : Claude Guéant, notre ministre de l’Intérieur, affirme qu’il n’y aurait pas de fuite radioactive. L’explosion du four a t-elle mise en cause l’intégrité du système de confinement du bâtiment et de filtration des éléments radioactifs ? Comment notre ministre peut-il affirmer qu’il n’y a aucune fuite ? Des mesures ont-elles été effectuées sur le site ?

Plus d’explications et réactions en contactant nos portes-paroles :

– Laura Hameaux (à Paris) : 06 85 23 05 11
– Charlotte Mijeon (à Paris) : 06 75 36 20 20
– Marc Saint-Aroman : 05 61 35 11 06
– Jean-Pierre Minne : 06 71 07 24 47
– François Mativet : 06 03 92 20 13
– Anne-Laure Meladeck (anglais, espagnol) : 06 58 02 87 22
– Opale Crivello (italien) : 07 60 15 01 23

Hot ligne médias  : 07 60 15 01 23 (Opale Crivello – attachée de presse)

chers lecteurs du Sauvage

22 mars 2011,

Il y a désormais cent soixante quinze articles disponibles sur le site du Sauvage.

Logo Le SauvageCe sont aussi bien des reprints de l’ancien Sauvage, que des articles d’actualité qui s’y ajoutent désormais chaque jour. Nous représentons d’une certaine manière la mémoire de l’écologie pour avoir été les premiers à réfléchir sur le sujet dès les années 70. Les soixante treize numéros du Sauvage parus de 73 à 8O, puis en 90-91, sont un trésor que nous remettons progressivement en lumière. Nous vous invitons à vous y promener. (suite…)

Sauvages à vendre

9 mars 2011,

Un de nos lecteurs a eu la gentillesse de nous adresser un courriel pour nous demander comment il pouvait s’abonner au Sauvage papier. Nous avons du lui répondre que le Sauvage papier n’existe plus . Nous sommes désormais impondérables mais restons succulents.

Nous vous signalons si vous êtes amateurs effrénés du Sauvage que vous trouverez des numéros de l’ancien Sauvage des années 70 et 90, sur Price Minister ou sur Amazon , à des prix accessibles. Bonne chasse.  Si vous découvrez d’autres sites de mise en vente signalez les nous.

Les Sauvages Associés

Salto Angel

24 janvier 2011,

Pour annoncer la reparution du Sauvage sur Internet, nous avons demandé au peintre anglais Martin Jordan de reproduire son tableau intitulé Angel falls.

Que sont ces Angel falls ?

C’est la chute d’eau la plus haute du monde avec ses 950 mètres. Elle se trouve au Vénézuela sur la cordillère Guyana. Il s’agit d’un petit affluent de l’Orénoque. Elle fut découverte en 1933 par un chercheur d’or américain du nom de Jimmy Angel, qui y posa son avion mais ne put pas redécoller. Il lui fallut onze jours de marche à travers la jungle pour trouver le premier établissement humain.

Les falaises, dites tepuy, que l’on aperçoit au fond sont de grès. Elles s’étendent de la Colombie au Brésil et à la Guyane française. Elles séparent le bassin de l’Amazone de celui de l’Orénoque. Martin Jordan s’y rendit pendant six mois, en 1974, avec sa femme Tanis.

Pendant la saison sèche, les eaux sont claires mais chargées de tanins végétaux rouges.
Au sommet du tableau on voit deux aigles harpies, Harpia harpyia. Ce sont de très puissants  mangeurs de singes. La femelle est plus grosse que le mâle et peut peser neuf kilos.

Les palmiers au centre sont des babaçu, Orbignya martiana. Le tatou est de l’espèce à neuf bandes. Derrière lui se trouve un jaguar, plus puissant et plus lourd qu’un léopard. Il ne rugit pas et tue sa proie en lui brisant le crâne avec ses dents.

A gauche se trouve un iguane herbivore Iguana iguana qui peut atteindre 1,8 mètres.

Les poissons-chats vont de 20 mm à trois mètres de long.

Le papillon est Chloreuptychia tolumnia.

Viva 2011

1 janvier 2011,

Terre de Liens

23 novembre 2010,

L’agriculture de notre pays est en crise : les agriculteurs ont du mal à rembourser les investissements imposés par une industrialisation toujours plus poussée, une calorie alimentaire produite nécessite aujourd’hui la consommation de 7 à 15 calories d’énergie fossile, nous importons plus d’aliments “bio” que nous n’en produisons, nous détruisons les sols (40 % des sols agricoles français sont estimés en érosion). Les terres les plus fertiles, celles qui entourent les villes, sont détournées de la culture de façon accélérée : on a calculé que l’équivalent de la surface d’un département français était soustrait à la production alimentaire tous les dix ans. Le nombre des agriculteurs diminue alors qu’il faudrait le retour à la terre d’une partie de la population pour réaliser la reconversion profonde nécessaire à la sécurité alimentaire des prochaines années . Un des obstacles principaux à l’installation de jeunes agriculteurs est l’accès à leur outil de travail principal : la terre.

L’association Terre de Liens sensibilise les citoyens et les élus sur la question du foncier agricole comme ressource commune à préserver. Elle propose de faire évoluer le rapport à la terre, à l’agriculture, à l’alimentation et à la nature.
Le mouvement Terre de Liens se présente en trois volets, outre l’association, à laquelle vous pouvez cotiser pour 20 € par an, la Foncière est un outil financier de l’Economie Sociale et Solidaire qui permet l’acquisition collective par souscription d’actions donnant droit à des avantages fiscaux. Elle loue ensuite les terres à des agriculteurs via un bail rural environnemental.
Enfin si vous préférez faire un don (tout en bénéficiant d’exonérations fiscales), le Fonds de Dotation permet à Terre de Liens de recevoir des dons pour préserver la terre à long terme. Cette dernière solution est préférable à l’acquisition d’une seule action de 100 €, qui entraînerait des frais de gestion disproportionnés.
De création relativement récente, le mouvement Terre de Liens est maintenant présent sur la plupart des régions de France et a un certain nombre de réalisations concrètes à son actif : 70 fermes sont acquises ou en cours d’acquisition, 50 nouveaux projets seront réalisés d’ici la fin de l’année. Tous ces projets sont sur le site www.terredeliens.org.